Ou le Priest de la dernière chance. En effet, dans mes
dernières lectures de Priest (« l’archipel
du rêve », « la
fontaine pétrifiante »), j’ai souvent été déçu par les fins.
« Les extrêmes » a sauvé la mise.
Le roman explore la frontière entre réalité et virtualité
avec des questions intéressantes comme : que peut-il se passer si l’on
arrive à changer un scénario pré-défini ? Dans un monde virtuel, peut-on
faire l’expérience de la virtualité ? Les expériences extrêmes du livre
sont à la fois une métaphore du détachement que l’on peut parfois ressentir
vis-à-vis de la réalité et une parabole sur l’addiction. Ecrit avant
« Existenz », il en a tous les ingrédients.
Un bon Priest, qui par conséquent revient dans mes petits
papiers (il a eu chaud, le gars).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire