28 novembre 2012

La dernière flèche – Jérôme Noirez


On connaît tous le mythe de Robin des Bois, forêt de Sherwood, shérif de Nottingham, Marianne, Petit Jean, Frère Tuck et tout et tout. Mais pour ce qu’on en savait, cela s’arrêtait au happy end. Jérôme Noirez nous en propose la suite vécue par la fille de Robin de Loxley. Comme bon sang ne saurait mentir, elle a hérité des qualités de son père : archère émérite, sens de la justice hypertrophié… On retrouve aussi avec plaisir les personnages que nous avons découvert dans une des adaptations de la légende, Disney, Kevin Costner ou Errol Flynn pour les plus âgés.
Sise dans la ville de Londres, cette dernière est à considérer comme un personnage à part entière. Ses mendiants, ses marchés, ses monuments architecturaux, son atmosphère contribuent à l’ambiance du roman.
J’ai été agréablement surpris par la présence de la dimension fantastique de plus en plus prégnante au fil du récit. Surpris d’autant plus que cet aspect n’est pas annoncé par la quatrième de couverture.
Les personnages sont attachants, l’intrigue est originale, ça bouge, la lecture est fluide sans oublier des touches d’humour… Tout ce que j’attends d’un livre pour la jeunesse.
La citation du jour : « Dans son alphabet personnel, le crachat était la vingt-septième lettre ».
Petit message personnel à l’auteur : je suis un grand fan de l’enquêteur Ryôsaku, et de son marteau à sagesse et désespère sincèrement de ne pas le revoir. Voilà, c’est dit !

27 novembre 2012

Le voyageur solitaire – Jean-Marc Ligny

Petit à petit, je commence à me faire une belle collection chez ActuSF…
Ce recueil de 4 nouvelles rassemble pour moitié des écrits précédemment publiés dans la mythique collection « Anticipation » de Fleuve Noir, les autres étant parus dans des magazines spécialisés (Fiction et Phénix). Toutes ont été révisées pour la présente édition.
Point commun de ces nouvelles : la solitude. Qu’elle soit voulue dans « Le voyageur solitaire », recherchée dans « Le traqueur d’extrêmes », caractéristique dans « Le cas du chasseur » ou subie dans « L’astroport ».
Après une intéressante préface sur l’origine et l’histoire des chroniques des nouveaux mondes, nous avons droit à un échantillon de l’impressionnante maîtrise de Jean-Marc Ligny. Un livre à la hauteur de mes espérances.

26 novembre 2012

Les fables de l’Humpur – Pierre Bordage

Ou l’épopée de Véhir, mi-homme mi-porc, à la recherche des dieux humains dans un monde dominé par les prédateurs qu’ils soient hurles, ronges ou miaules. Science-fiction ? Fantasy ? Le classement de cette œuvre n’est pas évident.
Encore une fois Bordage nous emporte dans une quête menée par les personnages les moins susceptible d’achever cette même quête. Comme Coluche disait « …mais pour eux ça va être dur ! » et c’est le cas.
Une pincée de « La ferme des animaux », des fables de La Fontaine, de « L’île du dr. Moreau » pour le thème animalier, ce livre m’a rappelé aussi, bien qu’il aie été écrit avant, la trilogie « Enjomineur » pour l’argot.
Au delà de l’épopée et de la décadence de la civilisation, c’est une critique de l’homme : « science n’est pas conscience ».
Je pense que sur mon exemplaire (J’ai lu 2009), il y a eu un problème sur la quatrième de couverture : « …le langage abâtardi d’une civilisation à l’agon »… tant pis pour « ie »

25 novembre 2012

Diététique


Gand amateur devant l’éternel de repas équilibrés, je désespère trouver un bon welsh en région parisienne. Pour les lecteurs qui ne connaîtraient pas les spécialités culinaires du ch’nord, un welsh, ou welsh rarebit, est une tranche de pain de mie surmontée d’une  tranche de jambon, un peu de moutarde, de bière, le tout noyé dans du cheddar fondant. Généralement servi avec des frites et une bière, il est difficile de se lever de table après ce traitement. 
Quand je vous dis « noyé »... (l’œuf est en option)

Malheureusement, dans ce carrefour international qu’est Paris, où l’on trouve des restaurants de tous les pays de la planète (Tibet compris), le welsh se fait rare. Après trois tentatives infructueuses, nous (le collègue en fait) avons trouvé un welsh acceptable mais un peu petit, sans frites et surtout onéreux.
Alors je lance la question à la communauté des surfeurs numériques « Où peut-on trouver un welsh digne de ce nom en région parisienne ? ». N’hésitez pas à laisser un commentaire et après essai, je vous en serais peut-être éternellement reconnaissant.

24 novembre 2012

Pèlerinage – Sylvie Denis

Recueil de 5 nouvelles chez ActuSF, il couvre une période de 12 ans. Par conséquent les nouvelles sont très différentes : entre la touffeur de la jungle de « Pèlerinage » et l’atmosphère aseptisé d’un hôpital dans « Le ventre de la mer ».
Pour un auteur, j’apprécie particulièrement la diversité des thèmes traités. Si je devais n’en choisir qu’une, ce serait « La dame du Wisconsin » mais encore, c’est si je devais n’en choisir qu’une.

22 novembre 2012

SMEYA – Teaser VII


Le dernier épisode : SMEYA – Teaser VI.

La nouveauté du jour : intégration d’un gestionnaire de prêt. Des fois on prête des trucs, et au bout d’un moment on ne sait plus à qui. Maintenant la solution tient dans la main !
Sur le détail d’un item, que ce soit un livre, un CD, un DVD…, il y a un bouton permettant le prêt de l’item :

En cliquant dessus, il suffit d’indiquer à qui (champ obligatoire) et jusque quand (optionnel) : 

Une fois les informations validées, le détail de l’item change pour devenir : 

A l’aide du bouton « Rendu », on revient dans l’état initial.
Nouveau aussi, les styles « girly » et « textile » : 


20 novembre 2012

Aliens mode d’emploi – Laurent Genefort


Sous-titre : « Manuel de survie en situation de contact extraterrestre ».
Complément de « Points chauds » du même auteur, ce livre est d’un guide du contact avec les aliens. Ambiance beaucoup plus légère que « points chauds » mais moins humoristique que le guide de survie en territoire zombie de Max Brooks.
J’ai beaucoup aimé les pictogrammes de Cedric Bucaille qui parsèment le livre rappelant ceux que l’on trouve sur les portes des toilettes. J’ai aussi beaucoup apprécié les pages de notes où l’utilisateur de ce guide peut compléter avec sa propre expérience.
La citation du jour : « Une fois sa lecture achevée, le lecteur songera peut-être qu’après tout, l’homme est un alien comme les autres. »

19 novembre 2012

Points chauds – Laurent Genefort


Nous ne sommes pas seuls dans le vaste univers mais nous n’aurions jamais imaginé une rencontre telle que l’a écrit Laurent Genefort. Des « bouches » apparaissent, vomissent un flot d’extra-terrestres, font une pause et recommencent.
N’attendez pas de ce roman le pourquoi ou le comment. En effet, environ une demi douzaine de personnages se succèdent pour raconter comment ils appréhendent le phénomène, et ce sur 17 ans : un militaire, un scientifique, un nénètse, une humanitaire…
Au delà de la digestion de l’événement, ce livre est un prétexte pour montrer ce que l’humanité a de meilleure et de pire… surtout de pire : xénophobie, exploitation, éradication qui ne sont pas sans rappeler « District 9 » (l’accent australien en moins).
Mentions spéciales à, d’une part la couverture d’une sobriété efficace et d’autre part au port-folio de Manchu qui a superbement représenté une sélection d’aliens.
La citation du jour mais qui ne fait pas partie du texte de Genefort : « Imprimé en France (sol-3) ». Note : après vérification sur mon échantillon des livres du Bélial, ce n’est pas le seul livre portant cette mention mais elle est particulièrement adaptée pour celui-là.

18 novembre 2012

Infiltrés – Laurent Queyssi


Bon, que je vous prévienne tout de suite : c’est un « thriller » à destination des adolescents. Ceci étant dit, vous comprendrez que je n’aie pu lire ce roman qu’avec un perpétuel sourire condescendant. Tous les clichés du genre sont utilisés y compris dans le pitch : un ado paraplégique mais super intelligent est repéré après avoir cracké la CIA, il est alors recruté par la DCRI (french thriller) pour récupérer un dangereux virus.
Pourtant amateur occasionnel de littérature jeunesse avec par exemple les Harry Potter, les « à la croisée des mondes » et les Bottero, j’avoue que là, je suis bien trop vieux (d’au moins 30 ans). Le pompon a été atteint avec le fauteuil roulant qui se transforme en jet-pack.
Si vous êtes (ou avez) un adolescent technophile, ce bouquin est pour vous (ou pour lui).

17 novembre 2012

Lancements Dystopia : « Tadjélé – Récits d’exil » et « Anthologie 01 »


Cet après midi avait lieu à la librairie Charybde le lancement conjoint du 3ième volume (sur 4) de la série « Yirminadingrad » et de la première anthologie Dystopia. Etaient donc présents (dans l’ordre des chaises) Laurent Kloetzer, Léo Henry et Stéphane Perger pour « Tadjélé », Jean-Marc Agrati et Laurent Rivelaygue pour l’anthologie.
Autour des tables sont passés entre autres Thomas Day (qu’on ne présente plus), Stéphane Beauverger (le déchronologue, le cycle du chromozome), Nébal et RMD… Ce que j’aime dans les événements de cette librairie, c’est l’ambiance très détendue sans oublier le café et les bonbons. Une excellente manière de passer un samedi après-midi en bonne compagnie.

16 novembre 2012

Anthologie Utopiales 2012 – Collectif

Avec des noms aussi prestigieux que Neil Gaiman, Robert Charles Wilson, Nancy Kress et j’en passe, cette anthologie est inratable pour les amateurs du genre. Fierté personnelle : mon exemplaire est signé par presque tous les auteurs participants.
Après une très bonne introduction bourrée de références SF et Utopiales rédigée par Roland Lehoucq et Ugo Bellagamba, ma nouvelle préférée est sans conteste celle de Claude Ecken, « La fin de Léthé » dont la fin m’a traumatisée. En seconde position vient la courte nouvelle de Neil Gaiman « Et pleurer, comme Alexandre » dont est extraite la citation du jour (patience !).
En revanche, la nouvelle d’Ayerdhal « RCW » qui comme son titre l’indique est un texte hommage à Roland C. Wagner a créée chez moi un sentiment bizarre. Elle n’est pas mauvaise bien au contraire, mais c’est bizarre (bis).
En conclusion : encore une très bonne anthologie !
La citation du jour : « et on ne défait pas d’omelette sans décasser des œufs. »

15 novembre 2012

Le sabre de sang T1 – Thomas Geha


Un soldat et une épée magique, leur rencontre était inévitable et c’est justement le chemin de cette rencontre qui est décrit dans ce premier volume. D’un coté le soldat Tiric Sherna et de l’autre l’épée de sang. De l’aventure donc avec des personnages aussi disparates qu’attachants dans un monde en passe d’être dominé par les reptiliens Qivhviens.
Mis à part le bref interlude, le récit est narré par le soldat et il est intéressant de constater son évolution notamment dans son langage qui, de châtié au début, fait de plus en plus d’incursions dans un langage plus « libéré » (ça rappelle Pépé).
Au delà de la comparaison avec le cycle de Tschaï (pour les multiples races) et avec la saga d’Elric (pour l’épée), ce livre vit sa propre existence et le traitement réservé aux héros est sans concessions (pour rester poli : je suis resté sur le fondement par la fin).
La citation du jour : « Deux résurrections en une journée. Au moins une de trop pour un esprit raisonnable. »

14 novembre 2012

Revanche – Dan Simmons

Deuxième volet des aventures de Joe Kurtz, détective privé sans licence. Dans cet opus les emmerdes continuent de s’entasser sur les épaules de Joe : de un, sa tête est mise à prix par une famille mafieuse. De deux, il fortement soupçonné d’avoir abattu un flic. De trois, la fille de sa défunte partenaire a des ennuis avec son père adoptif. De quatre, un tueur en série extrêmement intelligent l’a pris pour cible. De cinq, une autre famille mafieuse l’a dans son collimateur. Bref, c’est pas la joie.
Plus machiavélique que le premier volume, cet épisode (qui le suit directement) est encore plus jouissif. Il faut donc lire le premier volet avent celui-ci. Mention spéciale à Arlène, l’assistante placide de Joe qui ne manque pas de ressources.
La citation du jour : « Mais c’était peu probable, vu que les flics en civil, comme les serpents ou les bonnes sœurs, allaient toujours par deux. »
L’autre citation du jour : « - L’attente risque d’être longue, et il va faire aussi glacé que dans le cul flapi d’une sorcière. »

13 novembre 2012

Dystopiales 4


A peine remis des Utopiales, en route pour les Dystopiales quatrièmes du nom avec une belle affiche, jugez vous-même :
  • Laurent Genefort
  • Manchu
  • Robert Charles Wilson
  • Norman Spinrad
  • Thomas Day
  • Stéphane Beauverger
  • Tarik Noui
  • Yves & Ada Rémy
Tout ça sent les retombées des Utos mais qui irait s’en plaindre ?
Echaudé, j’avais pris mon parapluie mais oublié mon appareil photo : pas une goutte de pluie et pas de photos non plus. D’oh !
Réflexion de Thomas : « c’est bizarre, on revoit les gens qu’on a vu aux Utopiales… »
J’en ai profité pour confirmer à Robert Charles Wilson que « I’m still not stalking him » mais ce coup-ci, il ne m’a pas cru…
Las, les bonnes choses ont une fin et demain il faudra reprendre le train-train habituel. Prochaine étape le 8 décembre pour les rencontres de l’imaginaire de Sèvres.

12 novembre 2012

ZUTOS


Dernièrement (en fait j’en reviens à peine), j’ai passé quelques jours dans un endroit fort sympathique. Indice n° 1 : c’est pas très loin de cette rue :
Indice n° 2 : c’est pas très loin de cet immeuble :
Toujours pas trouvé ?
Réponse : ben j’étais là :
Mon impression générale : du lourd, du très lourd, du colossal, du monumental, de l’exceptionnel ! Pourtant, ça a mal démarré : jeudi matin je me réveille avec une belle céphalée des familles et pénurie d’aspirine, de paracétamol et d’ibuprophène à la maison… Trajet en train par conséquent laborieux, mais l’excitation et une pharmacie nantaise me permettent de surmonter ce léger handicap.
Arrivée à Nantes à 12h10, arrivée à l’hôtel à 12h15, départ pour la cité des congrès à 12h30 le sac à dos bien lourd. 12h45 : « Bonjour, je voudrais l’entrée pour les 4 jours » et c’est parti pour quatre jours absolument sensationnels !

Jeudi :
A peine rentré à la cité des congrès, j’ai serré la pince à Jérôme Vincent (ActuSF, éditeur de l’anthologie Utopiales et Modérateur de nombreuses tables rondes). Un grand merci à RMD (nooSFere) qui en cinq mots me donne le truc pour survivre : « le bar, c’est par-là ! ».
Aux séances de dédicaces, j’ai pu voir :
  • Robert Charles Wilson à qui j’ai demandé pourquoi il avait quitté les Etats-Unis pour le Canada. Question à laquelle il m’a répondu qu’il était certes né aux Etats-Unis mais que ses parents étaient canadiens et que c’était donc un retour aux sources.
  • Ugo Bellagamba qui me disait avoir, par moment, du mal à concilier l’écriture avec son boulot de prof.
  • Norman Spinrad (NORMAN SPINRAD !!!) à qui je n’ai pas posé de questions tellement j’étais impressionné.
  • Tommaso Pincio qui me disait que la science-fiction en Italie est encore plus sinistrée qu’en France et qui (après l’avoir vu dessiner ma dédicace) m’a avoué que lorsqu’il était jeune, dessinait des BD porno soft.
  • Pierre Bordage (qui m’a reconnu !) à qui j’ai exposé ma nouvelle théorie de sa présence partout : il peut voyager par la pensée comme dans les guerriers du silence. C’est pas plus idiot que la théorie du jumeau qui va faire les salons alors que le vrai travaille à la maison.
  • Neil Gaiman (NEIL GAIMAN !!! Bon, je vais arrêter de crier comme une adolescente pré-pubère pendant un concert de Justin Bieber… Promis !)
  • Dave McKean (DAVE MCKEAN !!! Oups ! Je renouvelle ma promesse), comme ces deux derniers étaient à la même table, je leur ai demandé s’ils avaient l’intention de renouveler l’écriture et la réalisation d’un film ensemble (Mirrormask) et ils m’ont répondu que ce n’était pas prévu et que pour ça il leur faudrait du chocolat, beaucoup de chocolat.
  • Laurence Suhner qui m’a signé sa nouvelle dans l’anthologie (j’avais déjà fait signer Vestiges…).
  • Ayerdhal et Laurent Genefort

Vendredi :
Là, je me suis rendu compte que j’avais commis une impardonnable erreur : j’ai oublié mon parapluie !
Mais à l’abri de l’intérieur (ou à l’intérieur de l’abri…) j’ai rencontré aux séances de dédicaces :
  • Christophe Lambert a qui j’ai demandé des nouvelles de Sophie Marceau… Nyark ! Nyark !
  • Robert Charles Wilson (again…) qui, en discutant météo, avait l’impression de revenir cinq semaines en arrière (il neige à Toronto).
  • Lionel Davoust avec qui j’ai partagé mon impression sur le premier Léviathan et qui me disait que c’était symptomatique des lecteurs de l’imaginaire mais qu’en revanche, cela plaisait aux lecteurs de thrillers.
  • Laurent Queyssi à qui j’ai dit tout le bien que je pensais de « Comme un automate… »
  • Thomas Geha (BZH !!!) avec qui j’ai honoré ma promesse de lui apporter une bière bretonne. C’était sympa, on s’est fait un micro-quartier breton dans la capitale vendéenne ! Dommage que Lionel Davoust était alors occupé par une traduction…
  • Joëlle Wintrebert avec qui j’ai fait un gros coup de nostalgie : 3615 jailu, les couvs de Caza…
  • Michael Moorcock (une des rockstars du jour) toujours aussi disponible pour ses fans.
  • Gérard Klein avec qui j’ai discuté du déclin de la SF en France. Pour lui, c’est plutôt symptomatique de l’attente des gens et cette tendance pourrait s’inverser.
  • Nancy Kress là, pareil qu’avec Spinrad, trop impressionné.
J’ai aussi serré la paluche de Michel Robert (qui m’a encore reconnu) et papotté un peu avec Ketty Steward.

Samedi :
Temps aussi radieux que la veille (je m’en veux encore d’avoir oublié mon pépin…). Je me suis dit que ce serait sympa de prendre des photos, les voici (elles ont été prises avant le grand rush)
La première salle de conférence :
La seconde salle de conférence :
Le bar (important !) :
L’expo Nicolas Fructus :
Regroupé dans ce très bel objet (900 €) :
L’expo Lego :
Pendant que d’autres assistaient au départ du Vendée Globe j’ai rencontré :
  • Thomas Day (qui m’a reconnu aussi ! C’est flippant !) qui, lorsque je l’avais rencontré à Livres En Poche m’avait dit qu’il partait s’installer à Rennes, maintenant il hésite entre Rennes et Nîmes. Comme tout breton qui se respecte, je lui ai conseillé Rennes (sauf pour le climat qui, pour des gens extérieur, peut sembler humide mais ce n’est qu’une impression).
  • Robert Charles Wilson (encore !) que j’ai rassuré en lui disant que je ne le harcelai pas. Il m’a dit que YFL-500 était le numéro de la plaque d’immatriculation de sa femme mais de ne pas le dire (oups !).
  • Norman Spinrad (again !) à qui j’ai adressé mes remerciements pour l’avant-propos de « Bleue comme une orange », je cite : « Pour le peuple et l’exception français. Merci de votre compréhension ». Nous avons aussi discuté des intempéries New Yorkaises auxquelles il a échappé.
  • Dave McKean à qui j’ai dit que si mon frère savait où j’étais, il me haïrait.
  • Neil Gaiman (qui fêtait ce jour là son anniversaire) que j’ai traité de Disneyland vu la longueur de la file d’attente et qui m’a dit avoir adoré collaborer avec Terry Pratchett (de bons présages).
  • Jeanne-A Debats avec laquelle j’ai un peu discuté de son métier de prof.

Dimanche :
Juste pour montrer le caractère océanique du climat de la cité vendéenne, il a fait super beau et bien sûr, je n’avais pas pris mes lunettes de soleil. Enfin bref, j’ai rencontré :
  • Sara Doke que j’ai félicité pour sa modération de table ronde (sur le féminisme) mais que j’étais solidaire de Thomas Day, seul mec à la sus-mentionnée table ronde.
  • Claude Ecken auprès de qui je me suis ridiculisé pensant qu’il avait fait une nouvelle pour « Reines et dragons »… D’oh !

Voici qui clôt le plus grand article de ce blog. Bon, là j’ai un gros coup de fatigue. Réveillez moi pour les Dystopiales !

6 novembre 2012

Vengeance – Dan Simmons

Je connaissais le Simmons auteur de SF avec Hypérion et Endymion, le Simmons auteur de fantastique avec le Styx coule à l’envers et l’échiquier du mal mais je ne connaissais pas le Simmons auteur de polar hard-boiled. Cette lacune est maintenant comblée avec Vengeance (Hardcase en V.O.), le premier volume du cycle Joe Kurtz.
Joe est un privé, un vrai, qui a perdu sa licence après avoir fait justice lui-même et purgé une peine de prison (ça c’est juste 20 première pages…). De retour à la vie civile, Joe se met à dos pas mal de monde et des gens pas vraiment sympa.
Globalement bien ficelé et avec une belle brochette de personnages secondaires, ce roman est un vrai régal de cynisme et de justice vite expédiée.
La citation du jour : « mais entre la gêne et un pruneau dans la tête, il avait toujours préféré la gêne ».

5 novembre 2012

La chute (Léviathan T1) – Lionel Davoust


Lionel Davoust… Encore un gamin ! Plus ça va, plus il y en a… D’un autre coté cela veut dire que la relève est là…
Michael Petersen, pourtant aquaphobe et psychosé depuis l’accident qui l’a privé de ses parents, se décide à postuler et est accepté à une expédition scientifique en Antarctique. En parallèle, des gens pas tout à fait normaux s’adonnent à des manipulations (le jeu supérieur) dont certaines concernent Michael.
Après un début un peu longuet (surtout concernant la psychose de Michael), ça devient intéressant à partir du moment où Michael Petersen met le pied sur le bateau qui doit l’emmener à la station de recherche. A peu près au même moment on découvre l’identité de Masha (celui-là je l’avais vu venir).
Des gentils un peu étranges, des méchants bien comme il faut… Ça laisse présager une suite intéressante.

3 novembre 2012

La citadelle Hyponéros (Les guerriers du silence T3) – Pierre Bordage

Chroniquer un livre SF de Bordage est une gageure, et celui-là encore plus ! Ce roman fleuve (670 pages écrit tout petit) conclue la trilogie des guerriers du silence. Comme toujours avec Bordage la fin est positive (voire un peu cul-cul) mais le chemin est laborieux.
La profusion des personnages impose au lecteur une grande implication (c’est qui lui déjà ? ah oui ! mais qu’est-ce qu’il faisait la dernière fois ? et puis… il avait pas un autre nom ?).
Je suis content d’avoir fini cette trilogie mais pour me reposer la mémoire, j’ai besoin de revenir pour un temps à des récits plus linéaires et moins touffus.

2 novembre 2012

Vortex – Robert Charles Wilson


Fin (très attendue) de la trilogie initiée par l’excellent Spin, poursuivie par le « différent » Axis. Comme toujours avec Wilson le récit est original et accrocheur : deux récits en parallèle, celui de Turk et Allison/Treya 10 000 après Axis et celui d’Orrin à une époque pré-Axis. Le lien entre les deux est que c’est Orrin qui relate les aventures de Turk (étrange n’est-il pas ?).
Maintenant la question qui fâche : fallait-il révéler la nature des hypothétiques ? Le moins que l’on puisse dire c’est que la blogosphère est partagée. Et moi de même avec une légère préférence pour le mystère (mon conseil à ceux qui pensent comme moi mais ne l’auraient pas encore lu : évitez de lire le dernier chapitre).
En résumé : Vortex est un très bon bouquin mais reste en dessous de Spin qui est le meilleur roman de Wilson sinon le meilleur de cette dernière décennie.

1 novembre 2012

Back to biz


Vous l’aurez remarqué, j’était précédemment en vacances et paradoxalement : en vacances, je n’ai pas le temps de lire (d’où le trou d’activité dans ce blog). Mais là, c’est la « rentrée » alors les affaires reprennent !