29 septembre 2012

Alone contre Alone – Thomas Geha

Suite des aventures de Pépé dans le monde post-apocalyptique avec cette fois-ci des enjeux beaucoup plus importants que dans le premier épisode. Ce qui se ressent à la fois dans la longueur du roman et dans la narration plus souvent sérieuse.
Fidèle au premier opus et au caractère des alones, on retrouve le coté road movie (en partie costarmoricain. Chauvinism alert !) ainsi qu’un Pépé toujours aussi gouailleur. On retrouve aussi de vieilles connaissances mais je n’en dirais pas plus pour ne pas gâcher la surprise…
Mention spéciale au surprenant dernier paragraphe très western ou film de samouraïs (il ne manque que le soleil couchant).
La citation du jour : « Enfin, bon, n’empêche que pour moi, la poésie c’est comme de regarder un vache qui broute son herbe, je m’en tamponne le coquillard. Et encore je déconne sévère là, car la vache, elle, a un intérêt alimentaire. »

25 septembre 2012

SMEYA – Teaser V


Les épisodes précédents :

2 nouveaux styles disponibles : « Eau » et « Verdure »

Le recherche à partir d’un code barre est bien avancée

Si le code barre est trouvé dans une des collections

Sinon (là c’est pas encore codé).

24 septembre 2012

Voisins d’ailleurs – Clifford D. Simak

Comprendre « ailleurs » par « dans l’espace » et « dans le temps ». Excellent recueil de nouvelles triées dans l’ordre chronologique d’écriture, il rassemble 9 nouvelles de l’auteur de « Demain les chiens » (dans la liste ultime).
Je ne sais pas si cela correspond à l’évolution de l’écriture de Simak mais le personnage principal évolue, d’abord issu d’un milieu rural et modeste, il évolue vers des personnes éduquées voire érudites. L’intrigue aussi évolue : dans les premières nouvelles, même si le contact est angoissant, la finalité est d’abord positive, ce qui n’est plus le cas dans les derniers récits.

22 septembre 2012

Starfish – Peter Watts

Ambiance abyssale pour ce roman de Peter Watts. Afin de travailler en eaux profondes, une entreprise, l’ARE, recrute et modifie physiquement des inadaptés sociaux ou des traumatisés.
Une très grande partie du roman est une espèce de huis-clos (malgré la vastitude de l’océan) décrivant les interactions entre les protagonistes rarement sains d’esprits. Les faiblesses psychologiques et la claustrophobie aidant, certains pètent les plombs et disparaissent ou meurent. Les autres s’endurcissent et apprennent à vivre dans ces conditions. Tout cela pour arriver à une espèce de statu quo qui fonctionne (peut être trop bien) jusqu’à l’adoption du milieu aquatique quitte à abandonner la part d’humanité qui leur restaient. Une décision prise à la surface va tout bouleverser dans le dernier quart du roman.
Digne représentant de la hard S-F, ce roman laisse un goût d’inachevé qui sera certainement levé dans la ou les prochaines aventures de Lenie Clarke (j’ai un temps de retard car je me limite aux versions poches).

21 septembre 2012

C’est un peu la paix, c’est un peu la guerre – Jean-Pierre Andrevon

Recueil de courtes nouvelles écrites en 1960 et le début des années 2000 (dixit la quatrième de couverture), c’est une bonne introduction à l’univers de Jean-Pierre Andrevon pour les malchanceux qui ne connaîtraient pas encore cet incontournable auteur.
Bien sûr, il est impossible de résumer en quelques nouvelles plus de 40 ans de production mais on y retrouve un aperçu des obsessions de l’auteur, la guerre bien sûr (sinon le titre serait mensonger) mais aussi l’amour, la bêtise…
A noter la très intéressante postface, sorte d’auto-analyse de l’auteur mâtinée d’anecdotes (il était pote avec Barjavel !).

19 septembre 2012

Moi, Cthulhu – Neil Gaiman

Nouvelle de jeunesse de Neil Gaiman, elle narre de manière parodique Cthulhu racontant ses mémoires (surtout ne pas oublier de nourrir le shoggoth !). Que ceux pour qui l’univers de Lovecraft est inconnu se rassurent, les notes érudites de Patrick Marcel vont grandement vous aider.

18 septembre 2012

Nouvelles de poche – Jean-Pierre Andrevon

A mi-chemin entre les brèves de comptoir et la minute nécessaire de Monsieur Cyclopède, ce recueil rassemble 528 micro-nouvelles décalées avec, il faut le noter, une certaine obsession de l’épilation du maillot.
C’est quand même difficile à lire car sitôt finie une brève il faut opérer un reboot du cerveau pour passer à la suivante.
Extraits (citations du jour) :
« J’ai remarqué avec un vif regret que, depuis sa rupture avec le souffleur de verre, les seins de madame Torrache n’ont cessé de se dégonfler. » (n° 56)
« Selon les dernières statistiques délivrées par le ministère de la Santé, il s’avère que, sur le territoire national, le nombre des nez est très légèrement supérieur au nombre d’habitants. » (n° 367)

17 septembre 2012

Rencontre : Heinrich Steinfest


Point culminant de ma semaine « Steinfest », j’ai eu la chance, de rencontrer hier l’auteur à la librairie Charybde (pub !). Comme je suis partageur voici le résumé de cette rencontre.
Malgré l’obstacle linguistique « Il parle allemand, pas moi ! Je parle français, pas lui ! », Mr Steinfest est un auteur sympathique.
Après sa description de son processus d’écriture (il fait partie des auteurs qui ne savent pas où ils vont), et avec l’aide d’un interprète j’ai pu, malgré la foule et l’interdiction formelle des spoilers lui poser quelques questions.
Au départ je voulais lui demander pourquoi aucun de ses personnages (y compris les secondaires) n’était normal, j’ai modifié la question en « est-ce qu’il considère ses personnages comme normaux ? ». La réponse est qu’il ne les considère pas anormaux (inquiétant) et qu’il avait rencontré des gens tout aussi bizarre (encore plus inquiétant).
A la question « est-ce que la beauté du nez est inversement proportionnel au flair ? » il m’a répondu que c’était une hypothèse tout à fait acceptable (pour comprendre la question, lire « Le onzième pion »).
Coté projet, une revisitation du conte Hansel et Gretel qui s’appellera « Gretel et Hansel »

15 septembre 2012

Le onzième pion – Heinrich Steinfest


Fin de la semaine Steinfest avec le onzième pion et pour une fois les « critiques » de la quatrième de couverture sont méritées : « …le maître de la comparaison insolite.. », « Un recueil d’aphorismes grandioses… ». Alors si vous cherchez un polar classique avec un flic génial/dépressif/asocial, passez votre chemin !
Suite au passage d’une pomme à travers une vitre, Georg Stransky disparaît. Lilli Steinbeck enquête accompagnée d’un ancien barbouze obèse quasi-invulnérable (je n’exagère pas). Le reste n’est pas résumable : des dodos, un bébé qui braille, le Yémen, St Paul…
Je me suis régalé avec les comparaisons et aphorismes mais je dois avouer que j’ai été frustré par la fin, car cette enquête est plus prenante que celle de « Requins d’eau douce » et je n’aurais pas été surpris par un second volet.
Quelques citations du jour (une seule n’était pas suffisante…) :
« L’instinct est un bon ami, tantôt il a raison, tantôt non, mais ses intentions sont toujours bonnes »
« Sa voix possédait l’arrogance d’un morceau de savon qui vous glisse des mains »
« Venez seul. Cette histoire a montré que moins on est nombreux, mieux on se tape dessus »
« …, à Paris – ville qui exhibe son charme comme s’il s’agissait d’un slip léopard surdimensionné – … »

13 septembre 2012

Requins d’eau douce – Heinrich Steinfest

Attention : OLNI (Objet Livresque Non Identifié) !
Tout est bizarre dans ce livre : le personnage principal (un flic quarantenaire sans arme et vivant chez ses parents et c’est loin d’être tout !), son collègue (un autre flic, lui plein aux as et vouant un culte à sa cuisine), le suspect (non, là je ne dirais rien…), les personnages secondaires (un spécialiste des requins ne supportant pas la mer, …), le cadavre.
Le cadavre parlons-en : découvert dans une piscine en haut d’un immeuble de Vienne, il s’avère que la cause de la mort soit un requin (d’où le spécialiste en requins)… Tout laisse penser à une enquête difficile… Et bien non, pas tant que ça.
La saveur de ce polar atypique réside dans la narration ou l’auteur révèle les pensées et les avis des protagonistes (y compris les plus inavouables).

11 septembre 2012

SMEYA – Teaser IV


Avec plus de 1100 bouquins, ça tient toujours :
Woohoo !
Comme je galère avec le décodage de code barre, et suite aux conseils (avisés) du « collègue », j’ai remanié la présentation en ajoutant des sections, ce qui permet une navigation plus rapide (et avec plus de 1100 entrées, c’est utile). En tri par auteur :

La gestion des DVD est quasiment finie (manque les tests) :




Sur les statistiques, j’ai remanié l’algo de sélection de couleur : 

10 septembre 2012

Définition


De temps en temps, les verbicrucistes de 20 minutes sont inspirés :
En 5 lettres : « arrivée d’eau et d’électricité »
Réponse : orage

9 septembre 2012

Les enfants de la veuve (Gallica T3) – Henri Lœvenbruck

Troisième et dernière volume, il est de trop par rapport aux deux premiers qui constituent, à peu de choses près, un ensemble complet.
La construction pour arriver au dénouement est terriblement longue voire lassante. L’affrontement entre les rois de Gallica et Brittia n’apporte rien à l’intrigue, pas même le coté stratégique que j’avais apprécié dans le précédent tome. La participation de l’église très présente précédemment est ici anecdotique. Des révélations un peu trop guerre-des-étoilesques (ou star-warsiennes pour les anglophiles) : « je suis ton frère, Camille ! », « Je suis ton oncle, Bohem ! ».
Bref, j’ai été déçu.

7 septembre 2012

La voix des brumes (Gallica T2) – Henri Lœvenbruck

Deuxième volume de la saga médiévale, il fait intervenir beaucoup plus de stratégie dans le conflit Gallico-Brittiaine (je pense que c’est comme ça qu’on dirait). De plus, Bohem, le personnage principal, devient de plus en plus mature.
Par conséquent, je me suis senti plus impliqué dans l’histoire que dans le précédent volume.

4 septembre 2012

Le louvetier (Gallica T1) – Henri Lœvenbruck

Lœvenbruck ? Avec un tel nom je m’attendais à de la fantasy fleurant la bière belge, les frites et les gaufres. En fait c’est une histoire de fantasy classique dont l’histoire est sise dans une France du milieu du 12ième siècle (on y croise Chrétien de Troyes). En plus Lœvenbruck, il est né à Paris…
Bohem (le héros) se découvre un pouvoir et, après le massacre de son village, une vocation. À réserver à un public adolescent.

2 septembre 2012

SMEYA – Teaser III


La bonne nouvelle, c’est qu’avec plus de 900 bouquins, ça tient le choc sur mon vieil ADP (Android Developer Phone) sous Android 1.6.
Ça sert pas à grand chose mais c’est joli !
Les statistiques par catégorie de livre :
Les statistiques par éditeur de livre :
Moins lisible, les statistiques par auteur :
Enfin, j’ai démarré la gestion des DVD :
As usual : stay tuned !

1 septembre 2012

L’ombre du prince – Tran-Nhut

Deuxième volet des enquêtes du mandarin Tân, cet épisode est beaucoup plus sérieux que le premier. Lors d’un séjour à la capitale, une vague de meurtres a lieu et le prince mandate le mandarin Tân sur l’enquête. Ici, point de gestes d’arts martiaux exotiques qui faisaient foison dans le premier opus si ce n’est l’« éventail de la courtisane ». Beaucoup plus rigoureuse que la première, cette enquête apporte son lot de surprise (y compris le dénouement) et nous permet de connaître un peu mieux le mandarin.
La citation du jour : « Cette histoire va me coûter l’épiderme de mon fondement ». Restons poli.