30 juin 2013

1ier semestre 2013 – Le bilan


74 livres lus.
74 articles sur ce blog.
une PAL à 35 éléments (un record).
1 appli mobile publiée sur Google Play (j’espère que ce n’est pas passé inaperçu).

26 juin 2013

It’s alive ! It’s alive !! IT’S ALIIIIVE !!!!


Après 12 (!) teasers, SMEYA est enfin publiée sur Google Play !
Pour ceux qui n’auraient pas suivi, une petite table des matières :

Trèves de blabla, l’application est dispo à l’adresse suivante :
L’application complète (payante) :
L’application en version lite (gratuite mais bridée) :

22 juin 2013

Saint Maur en poche – Édition 2013


L’arrivée de l’été est le prélude aux vacances, donc au farniente et à la lecture. Pour fêter cet événement, on peut faire soit de la musique, soit faire un tour au salon Saint Maur en poche. J’ai choisi la seconde option. Le temps n’était pas au rendez-vous, mais l’ambiance sous les toitures de marché était excellente. Comme l’année dernière (jour 1 & jour 2), c’est extrêmement difficile de résister à la tentation devant tous ces bouquins. Quelque soit l’endroit où l’on porte le regard, il y a des kilos et des kilos de livres qui nous tendent les bras pages.

Mon objectif pour ce salon était principalement international. Objectif rempli avec des dédicaces de Dan Wells (U.S.A.), Susan Fletcher (G.B.), Pieter Aspe (Belgique), Paul Colize (Belgique), John Connolly (Irlande), Tranh-Van Tran-Nhut (Viet-Nâm), Paul Cleave (Nouvelle Zélande), Roger J. Ellory (G.B.).
Coté français, j’ai résisté à la tentation de faire la queue devant Pierre Bellemare, Charlotte Valandrey ou Guillaume Musso (;)) mais je suis revenu avec des dédicaces de Jacques Expert et Christophe Lambert (l’auteur, pas l’acteur, vous allez finir par le comprendre !)

Votre culture étant titanesque, vous aurez deviné que l’été sera placé sous le signe du polar (Pour rassurer ma clientèle habituelle : mais pas que !).

20 juin 2013

La forêt des captifs – Pierre Bottero

Deuxième cure de jouvence avec le début de la deuxième trilogie mettant en scène les aventures d’Ewillan (voir ici, ici et ).
Quand les dangers semblent définitivement éloignés, voilà que ça recommence ! Ewillan, à sont retour dans le monde que nous connaissons, est kidnappée par « l’intitution » qui mène des expériences inhumaines sur elle. Retrouvé seul, le fidèle Salim fera tout pour la sauver.

On pourra toujours dire que c’est naïf, cousu de fil blanc voire manichéen mais cela reste une lecture agréable. Il faut reconnaître à Bottero son incroyable talent de narrateur.

18 juin 2013

Création – Johan Heliot

Après un épisode fantasy, retour à la SF avec ce roman qui est la quatrième production de cette auteur que je lis. Après Faerie Hacker et les 2 premiers de la trilogie de la lune (les 2 premiers ? oui, je sais… Mais ce sont les seuls publiés en version poche).
Dans le désert d’Israël, un immense jardin apparaît subitement. Jardin d’Eden ? preuve du créationnisme ? Accident nucléaire ? Premier contact ? Les options sont aussi nombreuses que les personnages que nous suivons.
C’est au fil de plusieurs récits parallèles, dont les trames s’entrecroisent parfois que nous suivons les aventures liés à cet incident que nous apprenons ce que cet événement signifie… Ou que nous croyons apprendre car en effet aucune réponse n’est posée de manière stricte.

C’est un exercice délicat que de mêler religion et science (sans parler de la localisation du roman sur un territoire particulièrement agité) mais Johan Heliot s’en sort très bien. Pas de prosélytisme, pas de parti pris. Un roman prenant et distrayant.

16 juin 2013

Chien du heaume – Justine Niogret

Première œuvre que je lis de cette auteure (on met le « e » au féminin ?).
Chien du heaume (comme son nom ne l’indique pas) est une femme qui a des couilles problèmes psychologiques. Jugez plutôt : dans les première pages, elle n’hésite pas à se servir d’une enfant comme bouclier contre une flèche qui lui était destinée. Son nom, elle l’a gagné en faisant ses preuves comme mercenaire. Mais tout héros (ou héroïne) qui se respecte se doit de mener une quête. Celle de chien du heaume est d’une simplicité surprenante : son nom (en substance : « Je t’épargnerai si tu me donne mon nom ! ».)

Ici, point de magie, d’elfes ou de nains, ce qui est inhabituel de la part d’un roman de fantasy. Inhabituel, mais assez rafraîchissant. L’histoire est simple et sans trop de personnages. La narration aussi, est inhabituelle, une fausse langue moyenâgeuse mais qui ne bloque pas la fluidité de la lecture.
A noter le glossaire. D’habitude je déteste ça mais là, après un récit d’une ambiance assez lourde, c’est une bonne transition vers la vie réelle. Petit extrait :
« Braies
Soyons fous, simplifions en « chausses ».
[…]

Chausses

Soyons fous, simplifions en « pantalons » »
GPI 2010 et Prix des Imaginales 2010, c’est à lire.

14 juin 2013

Wastburg – Cédric Ferrand

Derrière ce nom propre sur lui se cache un des chroniqueurs (et ce n’est Munin) de Hugin & Munin.
La cité de Wastburg est coincée sur le delta du fleuve séparant deux pays. Sa position enclavée lui procure une certaine indépendance par rapport à ces deux pays qui se sont battus entre eux à maintes reprises. C’est au sein de cette cité que se déroulent les destins narrés dans ce roman.

Construit comme un assemblage de nouvelles mettant en scène des personnes anonymes et célèbres avec comme seul point commun la cité de Wastburg. Toutes ces nouvelles semblent dé-corrélées mais petit à petit on discerne une trame de fond. Cette dernière étant exploitée dans les dernière pages. Très fort ! J’ai aussi apprécié le langage « exotique », mélange de patois et d’expression typiques de la cité mais qui ne gène absolument pas la lecture.

Mention spéciale à la citation de China Mieville que j’approuve entièrement. Petit aperçu : « Tolkien est le kyste sur le cul de la littérature fantasy… ». Fallait oser !

12 juin 2013

Elfes et assassins – Collectif

Recueil de nouvelle sorti (est-il besoin de le préciser ?) à l’occasion des Imaginales d’Épinal. L’exercice imposé aux auteurs est de mettre dans chaque nouvelle :
  • Un ou plusieurs elfes
  • Un ou plusieurs assassins
J’imagine que le titre s’imposait alors de lui même :) Ce sont 13 (supertitieux s’abstenir) auteurs (plus ou moins connus dans le milieu) qui se sont pris au jeu.
Les meilleurs à s’en sortir sont pour moi (dans l’ordre de la table des matières) :
  • Pierre Bordage
  • Raphaël Albert
  • Nathalie Le Gendre
  • Gudule Anne Duguël
  • Anne Fakhouri (et j’ai compris sa dédicace pour Jack The Crap)
  • Xavier Mauméjean
  • David Bry
  • Johan Heliot
Tout ça représente quand même plus de 61 %. Comme tout banquier vous le dirait, c’est donc un excellent investissement ! Fierté personnelle, mon exemplaire est signé par 11 auteurs.

10 juin 2013

Le dos au mur – Christophe Lambert

5ième roman de Christophe Lambert (l’écrivain, pas l’acteur) chez Pocket.

En 2006, George W. Bush décide de la construction d’un mur entre les Etats-Unis et le Mexique pour juguler l’émigration clandestine.
Quelques années plus tard, une chaîne de télé profite de cette installation pour organiser une télé-réalité. 200 mexicains peuvent accéder dans l’american dream, le dernier à échapper à la police reçoit une carte verte, une maison et un joli paquet de fric.
En 2019, pour cette édition, nous suivons le parcours de quelques uns de ces fugitifs.

Christophe Lambert (l’auteur, pas l’acteur) a une grande expérience dans la littérature jeunesse. Je ne sais pas si c’était le souhait de l’auteur mais ce roman est à mon goût trop teinté jeunesse : les rebondissements prévisibles, les personnages cousus de fil blanc. Dommage. Un divertissement mais sans plus.

7 juin 2013

Les coups de cœurs des imaginales – Collectif

Chaque année, et ce depuis une décade, le festival des Imaginales élit un coup de cœur. Cette anthologie, publiée par ActuSF, présente pour chaque auteur « coup de cœur des Imaginales » une nouvelle inédite de celui/celle-ci. Chacune de ces nouvelles est précédée d’une présentation de l’auteur et suivie par une postface où l’auteur explique son processus de création soit de manière générale ou précisément pour la nouvelle.

Le partie intéressante de ces anthologies est de découvrir de nouveaux et prometteurs auteurs. Pour ma part, avec cette anthologie, j’ai retenu Sire Cédric dont l’univers noir m’intrigue et Jérôme Camut pour l’aspect décalé. D’un autre coté, cet anthologie m’a confirmé dans mon intention de poursuivre l’aventure avec Mélanie Fazi, Jean-Philippe Jaworski et Lionel Davoust.

La citation du jour (que nous devons à Érik Wietzel) : « Le monde invente plus de mystères que nous n’écrivons de vérités. »

5 juin 2013

Les légions dangereuses – Fabien Clavel

Première incursion de ma part dans les livres Mnémos au format poche.
Un guerrier sans pitié, une paire de voleurs, une princesse magicienne et un éternel étudiant forme la divine compagnie ayant pour objectif de retrouver le premier dieu assassiné par les quatre autres. La troupe archétypale de la fantasy revue par Fabien Clavel.
C’est un exercice très risqué de s’attaquer à la fantasy parodique. En effet, il est impossible de ne pas faire la comparaison avec le maître Pratchett. Pourtant, Fabien Clavel s’en sort bien. On retrouve les notes en bas de pages chères à Pratchett qui sont ici beaucoup d’auto-congratulations. On retrouve aussi des interlocuteurs parlant en majuscules (les dragons chez Clavel, la mort chez Pratchett).
Le « plus » de Clavel, ce sont les références à la littérature classique française qui nous parlent plus que les références anglo-saxonnes.
Comme moi, militez pour que le verbe « violacir » soit accepté par l’académie française.

La note de bas de page du jour : « 34 Le lecteur pourra remarquer l’extrême richesse et l’éclectique diversité de ce roman qui se préoccupe également de questions hautement philosophiques »
La note de bas de page engagée : « 61 Toute ressemblance avec des personnages politiques blonds, à l’œil bleu marine et aux idées nauséabondes, serait pure coïncidence »

3 juin 2013

Crépuscules – Thierry Di Rollo

Recueil de 6 nouvelles chez ActuSF, c’est ma troisième incursion dans l’univers de Di Rollo, après « La lumière des morts » et « Meddik » sans oublier la nouvelle dans un « Territoire de l’inquiétude ». Cette nouvelle fait partie de ce recueil.
Au vu des deux premières nouvelles, j’ai cru que le thème général était les dérapages de la science. Mais les autres élargissent le spectre.
C’est sombre, étrange et fantastique. Bref, c’est à lire.

Le problème avec les recueils de cet éditeur, c’est qu’il sont trop court… beaucoup trop court. Une fois installé dans l’univers de l’auteur, c’est déjà fini.

1 juin 2013

Les fleurs du Karma – Tommaso Pincio

Encore une rencontre (internationale cette fois-ci) des dystopiales n°5. Comme son nom le laisse supposer, M. Pincio est italien. Je l’avais déjà rencontré aux Utopiales pour « Le silence de l’espace ».
Laïka Orbit (une référence au chien russe dans l’espace ?) est abordée par un étrange individu. Suivant son impulsivité, elle l’accompagne et se retrouve dans un monde encore plus étrange. En parallèle, nous suivons l’histoire de Kinky Baboosian (!!!) qui tente d’élever son enfant autiste dans les années 60.

Rétrospectivement, je qualifierai ce roman de Lynchien : On comprend chaque scène, mais quand on les met bout à bout on sent que quelque chose nous échappe. Après réflexion, on arrive à une interprétation mais on a toujours le doute que cette interprétation ne soit pas la bonne. Fan des films de David Lynch, j’ai donc apprécié ce livre.

La citation du jour : « Il est en outre pathétique que les gens ne soient pas capables de mémoriser un nombre avec quelques milliers de chiffres, ou qu’ils n’aient pas encore compris qu’un bon algorithme est la seule manière efficace de résoudre les problèmes. Ce sont des choses qui font mal à la respectabilité du genre humain »