28 avril 2013

Happy birthday !



Un an déjà ! C’est une excellente occasion pour faire un 200ième billet !
130 livres billetés (« chroniqués » serait présomptueux), de belles rencontres (Neil Gaiman, Robert Charles Wilson, Paolo Bacigalupi, Michael Moorcock…), des chagrins (Roland C. Wagner, Harry Harrison, Ray Bradbury…), des événements (Utopiales, Dystopiales, Futuriales, rencontres de l’imaginaire, Zone franche…), des découvertes. Bref une année bien remplie !

26 avril 2013

Le souffle des aïeux – Pierre Grimbert


Troisième volume de la série « les gardiens de Ji ». Je pensais que c’était le dernier… ben… en fait non.
Ce qui est dommage, c’est que l’intrigue générale n’avance que dans les 5 dernières pages. Pffff.

24 avril 2013

Hellraiser – Clive Barker

Aaahhh ! La nostalgie des années 80 ! Le new wave ! Le walkman ! Le minitel ! Et l’horreur selon Clive Barker, l’anglais le plus glauque depuis mon homonyme britannique.
Les plus âgés se souviendront du film réalisé par le même Clive Barker sorti en 1988 (noté 7/10 sur IMDB).
Si j’interprète correctement les copyrights, le roman a été écrit avant le film.
À ce film très graphique, le roman apporte une dimension psychologique. En effet, le lecteur se place successivement dans les pensées de chacun des intervenants (à part bien sûr les cénobites).

22 avril 2013

Le chasseur et son ombre – George R. R. Martin / Gardner Dozois / Daniel Abraham

Roman écrit à trois (six ?) mains et traduit à deux (quatre ?) mains. Je connaissais Martin avec le trône de fer (qui s’affiche fièrement sur mon mur de la honte), Dozois avec « l’étrangère » chez présence du futur qui m’avait laissé un excellent souvenir. Abraham quant à lui, est pour moi un parfais inconnu.
Ramon Espejo est ce que les américains appelleraient un bad ass chicano. Ses ennuis le conduisent à s’éloigner de la ville quelque temps. C’est là qu’il fait la rencontre d’une race d’extra-terrestres jusqu’alors inconnue (dans ce monde l’humanité connaît plusieurs races alien, en fait ce sont ces extra-terrestres qui utilisent les humains pour défricher de nouveaux mondes).

Au delà du road trip (without a road) dans la jungle, le roman pose la question du comportement face à un autre soi-même. Est-ce qu’on collabore ? qu’on se hait ?

19 avril 2013

SMEYA – Teaser XI


Pas de copies d’écran cette fois-ci mais juste un petit bulletin d’information :
Dans un soucis de toucher le plus de monde, j’ai terminé l’internationalisation de l’application en intégrant la langue de Shakespeare. Suivant les paramètres du téléphone (paramètres régionaux), l’application sera soit en français, soit en anglais.

D’un autre coté, j’ai terminé les fonctionnalités coté serveur (c’est pour ça que l’application demande l’autorisation à accéder à Internet). Ces fonctionnalités permettront, à partir d’un scan de code barre de récupérer les informations de l’item scanné. Tout cela pour alimenter les listes le plus rapidement possible.

J’ai aussi pratiquement terminé la version « lite » qui sera gratuite. Cette version sera bien entendu limitée par rapport à la version payante. Ces limitations sont :
  • Pas de scan de code barre (et par conséquent pas de récupérations d’informations)
  • Pas de listes personnalisées (cf. le teaser IX).
  • Au maximum 50 items par liste (50 livres, 50 Bandes dessinées, 50 CD, …).
Stay tuned !

18 avril 2013

Les cinq rubans d’or – Jack Vance

Écrit en 1950, il est inutile de vous dire que ce roman a quand même pris pas mal de cheveux blancs et l’histoire est cousue de fil blanc (blanc est la couleur du jour).
Une idée que j’ai trouvé intéressante c’est les mutations que subiraient les humains s’ils colonisaient d’autres planètes. Le point de vue de Vance est radical en ajoutant la scission complète avec la planète mère.
A réserver aux nostalgique de la « golden age » ou aux plus jeunes.

16 avril 2013

Tetris


Bloup ! Bloup ! Bloup ! Bloup ! 
Perdu !
Deuxième partie :
Bloup ! Bloup ! Bloup ! Bloup !
Perdu !
Troisième partie :
Bloup ! Bloup ! Bloup ! Bloup !
Perdu !
Note : sur les deuxième et troisième photos, la couche est double. Donc, ce que vous y voyez n’est que la moitié du contenu du rayonnage. C’était : les bouquins dédicacés.

15 avril 2013

American Gothic – Xavier Mauméjean

Note : ce billet grille ceux que j’avais prévu !
Maintenant qu’on commence à se connaître, vous savez que je ne suis pas trop littérature « blanche ». A l’occasion des dystopiales (V), l’auteur venait dédicacer sa dernière œuvre. Intrigué par sa dédicace (je cite : « À Jack, cet AMERICAN GOTHIC qui est simplement le livre dont tu es le héros »), je n’ai pu m’empêcher, dès le dimanche qui à suivi les sus-mentionnées dystopiales, d’attaquer cette œuvre. Des « Jack », le roman en est bourré ! Entre parenthèses, ce roman fait suite à 10 ans de préparation… Ça force le respect.
Franchement, je ne saurais qualifier cette œuvre : fiction ? pseudo biographie comparée ? chronique d’une époque ? Je manque de culture pour séparer les faits réels (et il y en a !) de la partie fictionnelle.
Toujours est-il qu’une fois dedans, on se laisse prendre au jeu et c’est un supplice de poser le bouquin pour d’autres activités pourtant nécessaires (voire vitales). Une réussite sur toute la ligne qui me réconcilierait presque avec la littérature générale… Une gageure car j’ai été traumatisé par les livres qu’on nous forçait à lire au collège ou lycée.

13 avril 2013

Sans un mot – Harlan Coben

Je ne connaissais absolument pas Harlan Coben, à part les affiches dans les transports en commun. Eloigné d’une source digne de ce nom en terme de SF & fantasy dans mon petit coin de Bretagne peuplé d’irréductibles gaulois, je me suis rabattu sur ce thriller. Ce n’est ni le premier Coben, ni le dernier, ni un qui aurait été adapté en film… Juste un Coben au hasard.
Dans une ville somme toute standard, Adam, 17 ans, disparaît subitement, sans un mot (je viens de trouver d’où vient le titre !). La trame principale est constitué par les parent d’Adam qui se démènent pour le retrouver.
Le plus impressionnant dans ce roman est que tous les personnages sont connectés entre eux dans une trame où certains subissent tandis que d’autres agissent. Sacrément efficace.

La citation du jour : « L’homme prévoit, Dieu rit »

11 avril 2013

Warchild – Karin Lowachee

Premier volume de la trilogie du Warchild, cette dernière est la première œuvre de cet auteur. Chronique.
La vie n’est pas simple pour Jos. A huit ans, le vaisseau spatial où il est né, est attaqué par des pirates qui tuent ses parents. L’année suivante, il la passe comme animal domestique auprès du chez des pirates.
Après ce début dickensien, la suite ressemble un peu à Ender Wiggins où notre héros est entraîné au combat et à l’infiltration informatique. La fin est constituée de la mise en pratique de son apprentissage.
Distrayant, pas statique et tout et tout, mais les perpétuels questionnements du personnage sont fatiguant voire irritant. J’espère que dans la suite, Jos prenne de l’assurance et nous montre l’étendue de son potentiel.

10 avril 2013

Timbré – Terry Pratchett

Comme je l’ai expliqué précédemment, un Pratchett (et plus encore, une chronique du disque-monde) ne reste jamais très longtemps dans ma PAL.
Moite von Lipwig, escroc notoire d’Angh Morpock est cordialement invité par Vétérini (le praticien de cette noble et riante ville) à remettre en service la noble (bis) institution du moribond service postal. Quand je dit « cordialement invité », en réalité, il n’a pas trop le choix (on ne dit pas « non » à Vétérini…). La concurrence avec l’entreprise de pointe du téléphone mobile clic-clac sera âpre et sans merci.
Un des personnages récurrent à mon avis sous-exploité, est le praticien Vétérini qui doit être la seule personne saine d’esprit dans tout Angh Morpock, si ce n’est dans le disque-monde.
Comme souvent : un régal en ces temps de crise climatique.

La citation du jour : « Après tout, il n’y a pas de ‘qui’ dans ‘équipe’, hein ? »
La seconde citation du jour : « Dix minutes peuvent changer beaucoup de choses. Ça suffit pour préparer un thé assez épais pour le tartiner. »

9 avril 2013

Le mercenaire – Mack Reynolds

Quatrième et (pour l’instant) dernière exhumation de nouvelles. Après « Un logique nommé Joe » de Murray Leinster, « Le testament d’un enfant mort » de Philippe Curval et « La tour des Damnés » de Brian Aldiss, c’est Mack Reynolds, auteur pas très connu, qui s’y colle.
C’est en approchant de la fin de l’histoire que je me suis rendu compte qu’elle m’évoquait des souvenirs. Un petit tour sur nooSFere et ce sentiment a été confirmé. En effet elle a été publiée une première fois en France dans l’anthologie « La 3ième guerre mondiale n’aura pas lieu » préparée par Joe Haldeman (1980).
Par conséquent l’effet de surprise n’a pas été au rendez-vous mais cette nouvelle reste quand même agréable à lire.

8 avril 2013

Utopiales 2010 – Collectif

C’est la rentrée, il faut arroser les plantes, nourrir le poisson rouge, alimenter le blog…
Remontée dans le temps (et accessoirement dans le chantier de l’intégrale de cette maison d’édition) avec cette anthologie publiée chez ActuSF.
Ma préférée est sans conteste la nouvelle de Larry Niven (l’auteur du cultissime Anneau-Monde) qui explore la problématique de la conservation de l’énergie (potentielle ou cinétique) dans le cadre de la téléportation… Imparable