13 octobre 2014

Sang & honneur – Simon R. Green


Dernier volume de la saga « Darkwood ». Après « La nuit de la lune bleue », « Les épées de Haven », « Les gardes de Haven » et « Par-delà la lune bleue ».

Comme prédit auparavant, cet opus n'a absolument rien à voir avec les précédents. Jordan, acteur qui a connu des jours meilleurs, est recruté pour prendre temporairement prendre prendre la place d'un prince prétendant au trône. Le contrat semblait facile mais, loi de Murphy oblige, les intrigues de la cour mettent en danger notre héros ainsi que le monde.

C'est avec regret que nous oublions les personnages de Hawk et Fisher que nous avons accompagné pendant quatre volumes. Cependant, pris hors contexte, ce roman est tout à fait plaisant. Les concurrents au trône sont absolument infects, tout comme le prince que Jordan remplace. La fin est un peu téléphonée mais jouissive.

10 octobre 2014

La formule de Dieu – José Rodrigues Dos Santos


Étonnamment un souvenir de Saint-Maur en poche (édition 2014).

Spécialiste de la linguistique et de la cryptographie, Tomás Noronha est contacté par les autorités iraniennes pour décoder une inscription cryptique d'Albert Einstein. Une formule pour la construction d'une bombe nucléaire ? Acceptant naïvement cette mission, Tomás met le doigt dans un engrenage mêlant la CIA, un gardien de prison iranien, un Boddhisatvva et quelques spécialistes de physique.

Prenez le « Da Vinci code » :
  • Remplacez la symbologie par la science (mathématique et physique).
  • Remplacez la religion par... non, conservez la religion, c'est un truc efficace et vendeur.
  • Remplacez Léonard De Vinci par Albert Einstein.
  • Remplacez Tom Hanks Robert Langdon par Tomás Noronha, Audrey Tautou Sylvie Neveu par une jolie iranienne, Jean Reno Bézu Fache par un des directeurs de la CIA.
  • Remplacez l'Opus Dei par les autorités iraniennes
  • Effectuez d'autres petits remplacements...
...et vous aurez « la formule de Dieu ». C'est efficace, comme le « Da Vinci code ». C'est plaisant, comme le « Da Vinci code ». C'est prenant, comme le « Da Vinci Code ».

Le plus de « la formule de Dieu » est d'y avoir mis de la science. Cela m'a rappelé mon éducation scientifique (force forte, force faible, force électro-magnétique, force de gravité, Einstein, Bohr, Schrödinger, et tutti quanti) et mon inclinaison pour la rationalité.

Succès fulgurant, comme le « Da Vinci code », cette œuvre ne restera pas longtemps dans les mémoire (...comme le « Da Vinci code »). Malgré tout, vive le Portugal !


7 octobre 2014

Top 5 des métiers pour lire


Avec un confrère de lecture, nous nous sommes posés la question : quel est le métier idéal pour s'adonner à sa passion de la lecture. Voici mon top 5 :
  • 5ième position : Bibliothécaire. Avec la matière première à portée de main.
  • 4ième position : Éditeur. Mais dans une société correspondant à mes goûts.
  • 3ième position : Gardien de nuit. Mais d'un petit truc sans risques... Et les rondes entretiennent les capacités physiques (mens sana in corpore sano).
  • 2ième position : Gardien de phare. Hélas un métier quasiment disparu... Néanmoins, un problème se pose : vu les conditions souvent acrobatiques d'accès au lieu de travail, comment prendre avec soi une malle remplie de bouquin ?
(Roulement de tambour) Et le premier métier dans le top 5 des métiers pour lire est : (coup de cymbales !)
  • 1ière position : Rentier... Mais est-ce un métier ? Si oui, c'est le métier idéal pour s'adonner à n'importe quelle passion.

4 octobre 2014

Finir en beauté – Christophe Langlois


Un autre souvenir des Dystopiales n°8 chez l'arbre vengeur (l'éditeur entre autres de « Ours » de Diego Vecchio).

Recueil de nouvelles par l'auteur de « Boire la tasse », lauréat 2012 du GPI dans la catégorie nouvelle.

J'ai eu très peur en attaquant ce recueil car le langage utilisé dans la première nouvelle est ampoulé à l'excès. En conséquence, je me suis dit qu'il n'allait pas tarder à rejoindre d'autres compères sur mon mur de la honte. Heureusement, la première nouvelle n'est pas représentative de l'ensemble du recueil. La plupart sont très originales mais je m'attendais pour chacune à une fin plus pêchue.

2 octobre 2014

Qui ? – Jacques Expert


Encore un souvenir de Saint-Maur en poche (édition 2014).

Des les premières pages on sait que cette histoire ne sera pas une sinécure. Carpentras, 1994, une fillette de 10 ans est retrouvée violée et assassinée. Ce crime particulièrement horrible a détruit moralement le quartier pavillonnaire du Grand-Chêne, d'autant plus que le coupable n'a pas été arrêté. 19 ans plus tard, soit quelques mois avant la prescription, un reportage télé rouvre les plaies. Quatre couples dans la tourmente (dont celui de l'assassin) vivent un retour vers le passé pendant la durée de cette émission, avec leurs doutes et leurs certitudes.

Cela commence a devenir une habitude : Jacques Expert chamboule les codes du polar. Le suspense concernant l'identité du criminel n'est dévoilé que dans l'épilogue. Cela nous oblige à suivre et quelque part à nous identifier à ces destins détruits par un horrible événement.
Le coté négatif est que comme les protagonistes traversent les mêmes interrogations et les mêmes doutes, la surprise est quelque peu gâchée car tous les couples sont quasiment identiques et donc tous les hommes de ces couples sont potentiellement coupables.

On préférera :

30 septembre 2014

Retour de vacances – la checklist



  • Remplir le frigo – check !
  • Dépiler les mails – check !
  • Piquer une petite déprime – check !
  • Se rappeler de ses mots de passe – check !
  • Installer les mise à jour des logiciels les plus utilisés – check !
  • Reprendre le blog – work in progress !
Stay tuned...

14 septembre 2014

Le repos du guerrier


Après une période assez déprimante où j'ai vu les gens partir en vacances, revenir de vacances et (le pire) raconter leurs vacances, je m'octroie une petite pause bloguesque pour partir en vacances à mon tour (Vengeance!!!!).

Retour à la normale bientôt.

PS : j'ai fait toutes les couleurs de l'infographie.

13 septembre 2014

Thérapie – Sebastian Fitzek


Un souvenir de Saint-Maur en poche (édition 2014).

Il est quasiment impossible de surmonter la disparition de son enfant, et même si l'on est psychiatre, on est pas à l'abri de sombrer dans la folie. C'est ce qui arrive à Viktor Larenz quand il subit cette épreuve. Quatre ans après la disparition de sa fille malade, Larenz rencontre une jeune et étrange écrivain schizophrène qui commence à lui raconter que des personnages imaginaires hantent sa réalité. Un de ces personnages ressemble comme deux gouttes d'eau à la fille disparue de Larenz.

Les cinglés sont pratiques. Ils sont expert pour brouiller les pistes d'une enquête. Et c'est le cas ici où tout ce que l'on peut croire n'est pas forcement la réalité.

Le début du roman est confus et reflète bien la folie de Larenz. Quand il retrouve ses esprits et raconte son histoire, l'histoire est beaucoup plus structurée. Un page-turner dans toute sa splendeur. Vive l'Allemagne !


10 septembre 2014

Par-delà la lune bleue – Simon R. Green


Tome 4 de la saga Darkwood et par conséquent suite de « Les gardes de Haven ».

Retour au pays pour le prince Rupert et la reine Julia mais toujours sous les identités de Hawk et Fisher. En effet, le roi Harald du Royaume de la Forêt (et accessoirement frère de Rupert/Hawk) a été retrouvé assassiné dans des circonstances que personne n'explique. Mandaté par la reine, le Questeur vient à Haven demander l'assistance des héritiers légitimes du royaume. Après dix années de bons et loyaux services dans la garde, nos deux héros décident donc que quitter Haven en profitant de cette occasion pour régler leurs comptes de manière plutôt radicale et jouissive.

Ce retour aux sources m'a fait personnellement plaisir. Retrouver les survivants du premier volume, les intrigues de la cour... Et des intrigues, il y en a ! Entre le mystérieux Magus dont personne ne sait quels sont ses objectifs et le père de Julia/Fisher dont, au contraire les objectifs sont clairs : annexer le royaume au sien. Sans oublier toute une galerie de personnages aussi obscurs les uns que les autres. Tout cela en fait un roman agréable à lire qui nous fait un peu oublier la lassitude éprouvée à la lecture du troisième volume.

Comme le tome 5 est dans ma PàL, je me demande ce qu'il nous réserve. En effet, avec cet opus, on a l'impression d'avoir assisté à la fin d'un cycle. Suspense...

La citation du jour : « À Haven, chaque bonne action trouvait son juste châtiment. »

7 septembre 2014

Profanation – Jussi Adler-Olson


Encore un souvenir de Saint-Maur en poche (édition 2014).

Retour au département V où Carl Mørck ré-ouvre une enquête vieille de plus de vingt ans. Une série d'agressions, de disparitions et de meurtres ont eu lieu à cette période. Les principaux suspects étaient alors des adolescents tous étudiants dans une école privée réservée à l'élite mais seul l'un d'entre eux a été condamné. Aujourd'hui ces adolescents sont aux sommet de la chaîne alimentaire et pas conséquent, sont quasiment intouchables.

À la différence du premier opus, ce n'est pas tant le flair de Carl Mørck ou celui de son fidèle assistant Hafez (qui a encore beaucoup de choses à cacher...) qui font avancer l'enquête mais plutôt les action d'une ex-membre du « gang » qui a sombré dans la folie. Malgré tout, on se laisse prendre au jeu.

L'élite décrite dans ce roman, issue de la jeunesse dorée (de la jeunesse en or massif et pas du plaqué) est parfaitement haïssable. C'est un truc qu'on adore : haïr les nantis. Parce qu'ils contrôlent le monde, qu'ils cumulent une grande partie des richesses, qu'ils ne respectent pas le reste de la population et qu'on en connaît personnellement aucun. Ici, on peut se laisser entraîner par nos instincts et, je l'avoue, c'est assez jouissif.

La citation du jour : « '' Mister Mørk, I presume ! '' dit-elle, hilare, secouant si vigoureusement sa main qu'on aurait dit qu'elle essayait de vider mes poches en même temps. »
La deuxième citation du jour : « Si tu veux savoir ce que ton chameau a volé dans ta cuisine hier, ne lui ouvre pas l'estomac, examine son trou du cul. »
La troisième citation du jour : « Ils avaient passé une heure à table, et Mona Insen commençait à se dégeler un peu quand soudain il fut submergé par une telle vague de soulagement et de bien-être qu'il s'endormit comme une masse, la tête artistiquement posée au milieu de son assiette entre le steak et les brocolis. »