Quand j’ai appris le décès de Ray Bradbury, j’ai été moins
choqué que lorsque j’ai appris la mort d’Isaac Asimov. Peut-être parce qu’il
nous a quitté à l’age de 91 ans, mais plus certainement parce qu’il avait cessé
d’écrire depuis longtemps. Néanmoins, je considère Ray Bradbury comme
l’exemplaire unique du poète dans le genre science fiction et fantastique. Il
faisait aussi partie des auteurs qui ont rendu accessible la SF et le
fantastique au grand public.
Comme tout le monde, j’ai commencé avec les chroniques martiennes
(présence du futur n° 1) et farenheit 451. Étant jeune lors de ces lectures,
les paraboles avec l’époque m’ont échappé mais les romans/nouvelles se
suffisent à elles-mêmes.
Le roi de la poésie fantastique est mort et je ne vois pas
d’héritier.
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