A l’occasion des dystopiales 3ième du nom, j’ai
eu la chance de converser aujourd’hui même avec Alain Damasio. Il est
suffisamment rare que les œuvres d’un auteur soient raccourcies à leur
expression la plus simple pour que je le rappelle ici :
La zone = « La zone du dehors ».
La horde = « La horde du contrevent ».
Une des particularité de l’auteur, c’est qu’il a besoin d’un
isolement quasi total pour trouver l’inspiration (et c’est pas facile avec des
enfants). Une autre particularité est qu’il trouve son inspiration chez les
philosophes : Deleuze, Foucault, Bergson, … (là, je suis un peu largué)
A propos de la horde, tous les personnages (et il y en a 22
dans l’équipe !) viennent de son imagination, pas d’influences externes à
part peut-être le physique de son père pour Golgoth. Il préfère se considérer
comme polyphrène plutôt schizophrène.
Toujours sur la horde, nous avons abordé le film d’animation
en préparation (réalisé par Jan Kounen) et le moins que l’on puisse dire, c’est
qu’il est anxieux du résultat. Comme il a travaillé sur le scénario, il a pu
constater les coupes par rapport au roman original (processus normal, mais
frustrant de son point de vue). Wait and see…
Comme il vient de sortir un recueil de nouvelles, je lui ai
demandé quel format il préférait et il m’a répondu : le roman, d’ailleurs,
il a entamé la rédaction de son troisième roman (bon, comme un roman lui prend
à peu près 3 ans, il va falloir être patient…).
Diplômé de l’ESSEC il m’a raconté qu’a peu près 5 % des étudiants
changent radicalement d’orientation à la fin de leurs études (comme lui).
Le week-end commence bien !
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