26 août 2014

Un éclat de givre – Estelle Faye


Un souvenir des dernières dystopiales.

Dans un Paris post-apocalyptique, Chet se débrouille comme il peut : en chantant dans un club de jazz de Montmartre et en rendant des « services ». Un de ces « services » consiste à rechercher le vendeur d'une nouvelle drogue en Enfer. L'enfer, c'est l'ex quartier de Denfert-Rochereau. La drogue elle, permet de ne plus ressentir les effets de la chaleur qui est tropicale dans ce Paris presque totalement revenu à la nature.

Je suis intimement persuadé qu'Estelle Faye voulait d'abord une héroïne féminine. Pour une raison ou une autre son personnage principal est devenu un homosexuel (bisexuel si l'on veut être précis) avec une sensibilité exacerbée et un talent tout féminin de la description vestimentaire.

Autant vous l'avouer tout de suite, je n'ai pas particulièrement apprécié cette œuvre que je qualifierais de suite improvisée d'événements (presque) sans queue ni tête entrecoupée de très longs émois et auto-analyses du héros. J'ai failli l'abandonner à plusieurs reprise, sans doute parce que je ne suis pas le cœur de cible : mâle, hétéro, habitant dans la région parisienne mais n'éprouvant pour la ville qu'un intérêt limité, n'appréciant pas le jazz ni les descriptions des tenues vestimentaires. Bref, peu de choses en commun avec mon caractère. Et à 21 € le bouquin, ça me reste un peu en travers de la gorge.

Le coté positif (quand même) est la superbe couverture d'Aurélien Police.

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