5 août 2014

Le cinquième jour – Maud Tabachnik


Âmes sensibles, passez votre chemin (et ne vous retournez pas!). Un souvenir de Saint-Maur en Poche.

New-York, de nos jours, un psychopathe de la pire espèce commence une série de meurtre plus glauques les uns que les autres. Tous les inspecteurs dirigés par le commissaire Stan Levine sont sur les dents. Jusqu’à ce Stan lui-même soit impliqué personnellement.

<SPOILER>Sans vouloir déflorer la fin, n’espérez pas y trouver du réconfort.</SPOILER> Étonnant, mais fortement efficace : aucun chapitres ne porte ni de nom, ni de numéro sauf à partir du décompte mortel. Une technique d'écriture consiste à laisser le lecteur se faire une idée de ce qui se passe après la dernière pas. Dans ce cas, rien de ce que l'on peut imaginer n'est réjouissant.
Bizarrement et sans sexisme aucun, ce n'est, de mon expérience, pas commun qu'une femme décrive avec cette précision clinique des scènes et des idées aussi horribles et désespérantes.

Parce qu'il existe certainement des ordures du même acabit que le tueur décrit dans ce polar, ce livre fait partie de ceux qui peuvent remettre en cause votre foi en l'humanité et votre position sur la peine de mort. Toi qui entres dans ce livre, abandonnes tout espoir. Si l'on estime la qualité d'un livre par l'effet qu'il nous fait, celui-ci est incroyable.

Du coup, je vais chercher dans ma PàL quelque chose de plus léger à me mettre sous les yeux...

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