Ray Shackelford, réparateur de
matériel hi-fi, a le pouvoir de faire revivre les albums mythiques
qui font partie de la légende de la musique : « Celebration
Of The Lizard »
des Doors, « Shine »
des Beach Boys, etc. Ces albums n'ont
jamais vu le jour mais ont fait l'objet de beaucoup de littérature
spécialisée. Utiliser ce pouvoir à des fin mercantiles s'impose
donc avec logique. Mais extraire du passé des choses qui n'auraient
pas du exister est-il sans danger ?
En dépit du World Fantasy Award
(1994), j'ai été désappointé par la structure du livre :
- La découverte et le début de l'exploitation de son pouvoir.
- Un interlude ou le héros part en vacances.
- La reprise des affaires.
Je n'ai absolument pas compris
l'intérêt pour l'histoire de cet interlude. De plus, la
science-fiction, et en particulier le paradoxe temporel n'occupe
qu'une partie anecdotique. Sans cet élément, on peut prendre le
roman comme l'histoire d'un mec passionné de musique, qui a des
soucis avec sa femme, tombe amoureux pendant ses vacances, essaie de
surmonter une enfance marquée par le traitement que lui a infligé
son père. Quand j'achète un bouquin estampillé « Science-Fiction »
dans une collection de science-fiction, je m'attend à plus de
science-fiction. Je crois que j'ai suffisamment répété
« science-fiction » pour aujourd'hui. Demain, je
m'attaque à un polar.
Dans la thématique musicale, on
préférera Armageddon
Rag de George R.R. Martin.
La citation du jour : « Peut-être
n'en faut-il pas plus pour être heureux : la jeunesse, la
beauté et un esprit vide de pensée. »
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