2 août 2014

Fugues – Lewis Shiner


Ray Shackelford, réparateur de matériel hi-fi, a le pouvoir de faire revivre les albums mythiques qui font partie de la légende de la musique : « Celebration Of The Lizard » des Doors, « Shine » des Beach Boys, etc. Ces albums n'ont jamais vu le jour mais ont fait l'objet de beaucoup de littérature spécialisée. Utiliser ce pouvoir à des fin mercantiles s'impose donc avec logique. Mais extraire du passé des choses qui n'auraient pas du exister est-il sans danger ?

En dépit du World Fantasy Award (1994), j'ai été désappointé par la structure du livre :
  • La découverte et le début de l'exploitation de son pouvoir.
  • Un interlude ou le héros part en vacances.
  • La reprise des affaires.
Je n'ai absolument pas compris l'intérêt pour l'histoire de cet interlude. De plus, la science-fiction, et en particulier le paradoxe temporel n'occupe qu'une partie anecdotique. Sans cet élément, on peut prendre le roman comme l'histoire d'un mec passionné de musique, qui a des soucis avec sa femme, tombe amoureux pendant ses vacances, essaie de surmonter une enfance marquée par le traitement que lui a infligé son père. Quand j'achète un bouquin estampillé « Science-Fiction » dans une collection de science-fiction, je m'attend à plus de science-fiction. Je crois que j'ai suffisamment répété « science-fiction » pour aujourd'hui. Demain, je m'attaque à un polar.

Dans la thématique musicale, on préférera Armageddon Rag de George R.R. Martin.

La citation du jour : « Peut-être n'en faut-il pas plus pour être heureux : la jeunesse, la beauté et un esprit vide de pensée. »

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