Première incursion de ma part dans les livres Mnémos au
format poche.
Un guerrier sans pitié, une paire de voleurs, une princesse
magicienne et un éternel étudiant forme la divine compagnie ayant pour objectif
de retrouver le premier dieu assassiné par les quatre autres. La troupe
archétypale de la fantasy revue par Fabien Clavel.
C’est un exercice très risqué de s’attaquer à la fantasy
parodique. En effet, il est impossible de ne pas faire la comparaison avec le
maître Pratchett. Pourtant, Fabien Clavel s’en sort bien. On retrouve les notes
en bas de pages chères à Pratchett qui sont ici beaucoup
d’auto-congratulations. On retrouve aussi des interlocuteurs parlant en
majuscules (les dragons chez Clavel, la mort chez Pratchett).
Le « plus » de Clavel, ce sont les références à la
littérature classique française qui nous parlent plus que les références
anglo-saxonnes.
Comme moi, militez pour que le verbe « violacir »
soit accepté par l’académie française.
La note de bas de page du jour : « 34 Le lecteur
pourra remarquer l’extrême richesse et l’éclectique diversité de ce roman qui
se préoccupe également de questions hautement philosophiques »
La note de bas de page engagée : « 61 Toute
ressemblance avec des personnages politiques blonds, à l’œil bleu marine et aux
idées nauséabondes, serait pure coïncidence »
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