Encore une rencontre (internationale cette fois-ci) des
dystopiales n°5. Comme son nom le laisse supposer, M. Pincio est italien. Je
l’avais déjà rencontré aux Utopiales
pour « Le silence de l’espace ».
Laïka Orbit (une référence au chien russe dans
l’espace ?) est abordée par un étrange individu. Suivant son impulsivité,
elle l’accompagne et se retrouve dans un monde encore plus étrange. En
parallèle, nous suivons l’histoire de Kinky Baboosian (!!!) qui tente d’élever
son enfant autiste dans les années 60.
Rétrospectivement, je qualifierai ce roman de
Lynchien : On comprend chaque scène, mais quand on les met bout à bout on
sent que quelque chose nous échappe. Après réflexion, on arrive à une
interprétation mais on a toujours le doute que cette interprétation ne soit pas
la bonne. Fan des films de David Lynch, j’ai donc apprécié ce livre.
La citation du jour : « Il est en outre pathétique
que les gens ne soient pas capables de mémoriser un nombre avec quelques
milliers de chiffres, ou qu’ils n’aient pas encore compris qu’un bon algorithme
est la seule manière efficace de résoudre les problèmes. Ce sont des choses qui
font mal à la respectabilité du genre humain »
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