Quand je pars en vacances, j’évite de prendre des kilos de
bouquins (parce que les livres, c’est lourd…) et je n’en prend qu’un, bien
épais, bien touffu qui va m’occuper (avec un peu de chance) toutes les
vacances. Pari réussi avec « Les derniers hommes » : 670 pages
dans son édition J’ai lu et ça m’a tenu 10 jours.
Après la troisième guerre mondiale, bien plus radicale que
les deux premières, l’humanité (ou ce qui en reste) lutte pour sa survie contre
les reliquats de cette guerre (maladie génétiques, hordes de chiens sauvages,
et j’en passe et des meilleurs). Les survivants sont devenu nomades et chaque
clan est responsable d’un domaine de la survie. Pour les aquariotes, le clan de
Solman (le héros), c’est la fourniture de l’eau en respect avec l’éthique nomade.
Pour les albains, c’est la fourniture de kaoua, pour les slangs, la fourniture
des armes, et cætera. Solman, boiteux mais extra-lucide, va tenter de mener son
clan et à plus forte raison l’humanité vers sa survie, car une intelligence
diabolique s’évertue à supprimer les derniers hommes.
Au delà de l’âpre lutte pour la survie, le roman propose une
vision intéressante de l’apocalypse : ce n’est pas ce qui est prévu par la
bible mais plutôt l’interprétation (forcement mauvaise) de ces textes par une
« élite éclairée » qui se trouve être à l’origine de la troisième
guerre mondiale. De plus, les révélations parsemées judicieusement en font un
roman prenant et agréable à lire.
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