Il est étrange ce Berthelot, non seulement par son parcours
professionnel mais surtout que pour un cycle de 6 volumes (pour l’instant), il
y a 4 éditeurs différents ! Le cycle c’est « le rêve du
démiurge » dont « Hadès Palace » est le sixième opus. Que l’on se
rassure, les romans peuvent se lire indépendamment. C’est ce que j’ai fait car
de ce cycle, je n’ai lu que celui-là dans sa ré-édition Folio SF.
Dans ce volet, nous suivons les pérégrinations de Maxime
Algeiba, mime et contorsionniste, qui est « recruté » par l’Hadès
Palace. Le rêve de tout artiste se mue en cauchemar.
Faut être con quand même ! Rien que le nom
« Hadès », il n’inspire pas la joie de vivre ni les vertes prairies
de l’Eden ! Alors pour y signer un contrat…
On l’aura compris ce roman n’a rien d’une promenade de
santé. Découpé en trois parties les deux premières sont, si l’on peut dire,
ancrée dans la réalité alors que la troisième plane très haut.
On déprime en même temps que le héros mais on ne peut
s’empêcher de penser que la fin sera plus optimiste. Las, la fin a un goût
doux-amer car on ne sort pas indemne de l’ « Hadès Palace ».
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