24 janvier 2013

Hadès Palace – Francis Berthelot


Il est étrange ce Berthelot, non seulement par son parcours professionnel mais surtout que pour un cycle de 6 volumes (pour l’instant), il y a 4 éditeurs différents ! Le cycle c’est « le rêve du démiurge » dont « Hadès Palace » est le sixième opus. Que l’on se rassure, les romans peuvent se lire indépendamment. C’est ce que j’ai fait car de ce cycle, je n’ai lu que celui-là dans sa ré-édition Folio SF.
Dans ce volet, nous suivons les pérégrinations de Maxime Algeiba, mime et contorsionniste, qui est « recruté » par l’Hadès Palace. Le rêve de tout artiste se mue en cauchemar.
Faut être con quand même ! Rien que le nom « Hadès », il n’inspire pas la joie de vivre ni les vertes prairies de l’Eden ! Alors pour y signer un contrat…
On l’aura compris ce roman n’a rien d’une promenade de santé. Découpé en trois parties les deux premières sont, si l’on peut dire, ancrée dans la réalité alors que la troisième plane très haut.
On déprime en même temps que le héros mais on ne peut s’empêcher de penser que la fin sera plus optimiste. Las, la fin a un goût doux-amer car on ne sort pas indemne de l’ « Hadès Palace ».

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