Cela faisait bien longtemps que je n’avait pas lu de
Spinrad. Si ma mémoire est bonne le dernier devait être « Les
solariens » (Présence du futur n° 631). 12 ans après, je me suis attaqué à
« Bleue comme une orange » (ha !) dont la traduction a été
assurée par Roland C. Wagner.
Fin du 21ième siècle, le climat est un problème
encore plus important qu’aujourd’hui (vision prémonitoire ?), et c’est
pour une conférence organisée par l’ONU (organisation anecdotique) que Monique
Calhoun, spécialiste des relations publiques, est embauchée.
Ma mémoire défaille à déterminer si c’est une constante chez
Spinrad, mais dans ce roman, il n’y a pas beaucoup d’action. C’est plutôt une
description, teintée d’ironie, des enjeux stratégiques des différents
intervenants : les mauvais garçons (regroupement des anciennes mafias), la
grande machine bleue (cartel regroupant des firmes capitalistes), les sibériens
(la Sibérie étant devenue un eldorado climatique)…
Parce qu’écrit en 1999 ou y trouve des références aux tours
du World Trade Center et une Nouvelle-Orléans pas dévastée par Katrina.
On sent que Spinrad aime la France et plus particulièrement
Paris d’une part parce que l’action s’y passe, et d’autre part de par la foule
des termes en français dans le texte original.
La dédicace du jour (en français dans le texte
original) : « Pour le peuple et l’exception français. Merci de votre
compréhension ».
La citation du jour : « Qui mieux que Panem et
Circenses, saurait vendre des tartes à la crème à des
diabétiques ? »
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire