Imaginez Forrest Gump, enlevez le coté cucul, remplacez son
talent pour le tennis de table par un talent pour faire exploser les choses.
Remplacez aussi les Etats-Unis par le monde et enfin, remplacez son addiction
au Dr. Pepper par de l’alcool (du vrai ! sans petit parasol coloré) et
vous aurez alors une idée de la teneur de ce roman incroyablement décalé.
Une heure avant la fête prévue pour son centième anniversaire,
Allan Karlsson décide de faire le mur de sa maison de retraite. S’en suit des
aventures rocambolesques avec des personnages aussi bizarres les uns que les
autres.
Construit sous la forme de deux récits en parallèle :
l’aventure contemporaine et la « biographie » du personnage
principal, on est scotché par les aléas du destin jamais ennuyeux du personnage
principal.
Une très, très bonne surprise (et un cadeau de Noël qui plus
est).
La première citation du jour : « Peu après, son
père se noya dans l’étang en essayant de sauver une génisse. L’événement
affecta Julius car il aimait bien la génisse ».
La seconde citation du jour : « - Alors tu penses
que soixante-quinze centilitres d’alcool pourraient résoudre le conflit entre
Israël et la Palestine ? lui demanda Bosse. L’histoire remonte quand même
à l’époque de la bible !
- Pour ce conflit-là, il faudrait peut-être augmenter la
dose, mais le principe reste le même »
Allez ! pour la route, la troisième citation du
jour : « Et cela alla en empirant, car les conteneurs s’enflammèrent
les uns après les autres. L’un d’eux contenait du gas-oil et de l’essence, qui
en général ne servent pas à éteindre le feu. »
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