12 novembre 2012

ZUTOS


Dernièrement (en fait j’en reviens à peine), j’ai passé quelques jours dans un endroit fort sympathique. Indice n° 1 : c’est pas très loin de cette rue :
Indice n° 2 : c’est pas très loin de cet immeuble :
Toujours pas trouvé ?
Réponse : ben j’étais là :
Mon impression générale : du lourd, du très lourd, du colossal, du monumental, de l’exceptionnel ! Pourtant, ça a mal démarré : jeudi matin je me réveille avec une belle céphalée des familles et pénurie d’aspirine, de paracétamol et d’ibuprophène à la maison… Trajet en train par conséquent laborieux, mais l’excitation et une pharmacie nantaise me permettent de surmonter ce léger handicap.
Arrivée à Nantes à 12h10, arrivée à l’hôtel à 12h15, départ pour la cité des congrès à 12h30 le sac à dos bien lourd. 12h45 : « Bonjour, je voudrais l’entrée pour les 4 jours » et c’est parti pour quatre jours absolument sensationnels !

Jeudi :
A peine rentré à la cité des congrès, j’ai serré la pince à Jérôme Vincent (ActuSF, éditeur de l’anthologie Utopiales et Modérateur de nombreuses tables rondes). Un grand merci à RMD (nooSFere) qui en cinq mots me donne le truc pour survivre : « le bar, c’est par-là ! ».
Aux séances de dédicaces, j’ai pu voir :
  • Robert Charles Wilson à qui j’ai demandé pourquoi il avait quitté les Etats-Unis pour le Canada. Question à laquelle il m’a répondu qu’il était certes né aux Etats-Unis mais que ses parents étaient canadiens et que c’était donc un retour aux sources.
  • Ugo Bellagamba qui me disait avoir, par moment, du mal à concilier l’écriture avec son boulot de prof.
  • Norman Spinrad (NORMAN SPINRAD !!!) à qui je n’ai pas posé de questions tellement j’étais impressionné.
  • Tommaso Pincio qui me disait que la science-fiction en Italie est encore plus sinistrée qu’en France et qui (après l’avoir vu dessiner ma dédicace) m’a avoué que lorsqu’il était jeune, dessinait des BD porno soft.
  • Pierre Bordage (qui m’a reconnu !) à qui j’ai exposé ma nouvelle théorie de sa présence partout : il peut voyager par la pensée comme dans les guerriers du silence. C’est pas plus idiot que la théorie du jumeau qui va faire les salons alors que le vrai travaille à la maison.
  • Neil Gaiman (NEIL GAIMAN !!! Bon, je vais arrêter de crier comme une adolescente pré-pubère pendant un concert de Justin Bieber… Promis !)
  • Dave McKean (DAVE MCKEAN !!! Oups ! Je renouvelle ma promesse), comme ces deux derniers étaient à la même table, je leur ai demandé s’ils avaient l’intention de renouveler l’écriture et la réalisation d’un film ensemble (Mirrormask) et ils m’ont répondu que ce n’était pas prévu et que pour ça il leur faudrait du chocolat, beaucoup de chocolat.
  • Laurence Suhner qui m’a signé sa nouvelle dans l’anthologie (j’avais déjà fait signer Vestiges…).
  • Ayerdhal et Laurent Genefort

Vendredi :
Là, je me suis rendu compte que j’avais commis une impardonnable erreur : j’ai oublié mon parapluie !
Mais à l’abri de l’intérieur (ou à l’intérieur de l’abri…) j’ai rencontré aux séances de dédicaces :
  • Christophe Lambert a qui j’ai demandé des nouvelles de Sophie Marceau… Nyark ! Nyark !
  • Robert Charles Wilson (again…) qui, en discutant météo, avait l’impression de revenir cinq semaines en arrière (il neige à Toronto).
  • Lionel Davoust avec qui j’ai partagé mon impression sur le premier Léviathan et qui me disait que c’était symptomatique des lecteurs de l’imaginaire mais qu’en revanche, cela plaisait aux lecteurs de thrillers.
  • Laurent Queyssi à qui j’ai dit tout le bien que je pensais de « Comme un automate… »
  • Thomas Geha (BZH !!!) avec qui j’ai honoré ma promesse de lui apporter une bière bretonne. C’était sympa, on s’est fait un micro-quartier breton dans la capitale vendéenne ! Dommage que Lionel Davoust était alors occupé par une traduction…
  • Joëlle Wintrebert avec qui j’ai fait un gros coup de nostalgie : 3615 jailu, les couvs de Caza…
  • Michael Moorcock (une des rockstars du jour) toujours aussi disponible pour ses fans.
  • Gérard Klein avec qui j’ai discuté du déclin de la SF en France. Pour lui, c’est plutôt symptomatique de l’attente des gens et cette tendance pourrait s’inverser.
  • Nancy Kress là, pareil qu’avec Spinrad, trop impressionné.
J’ai aussi serré la paluche de Michel Robert (qui m’a encore reconnu) et papotté un peu avec Ketty Steward.

Samedi :
Temps aussi radieux que la veille (je m’en veux encore d’avoir oublié mon pépin…). Je me suis dit que ce serait sympa de prendre des photos, les voici (elles ont été prises avant le grand rush)
La première salle de conférence :
La seconde salle de conférence :
Le bar (important !) :
L’expo Nicolas Fructus :
Regroupé dans ce très bel objet (900 €) :
L’expo Lego :
Pendant que d’autres assistaient au départ du Vendée Globe j’ai rencontré :
  • Thomas Day (qui m’a reconnu aussi ! C’est flippant !) qui, lorsque je l’avais rencontré à Livres En Poche m’avait dit qu’il partait s’installer à Rennes, maintenant il hésite entre Rennes et Nîmes. Comme tout breton qui se respecte, je lui ai conseillé Rennes (sauf pour le climat qui, pour des gens extérieur, peut sembler humide mais ce n’est qu’une impression).
  • Robert Charles Wilson (encore !) que j’ai rassuré en lui disant que je ne le harcelai pas. Il m’a dit que YFL-500 était le numéro de la plaque d’immatriculation de sa femme mais de ne pas le dire (oups !).
  • Norman Spinrad (again !) à qui j’ai adressé mes remerciements pour l’avant-propos de « Bleue comme une orange », je cite : « Pour le peuple et l’exception français. Merci de votre compréhension ». Nous avons aussi discuté des intempéries New Yorkaises auxquelles il a échappé.
  • Dave McKean à qui j’ai dit que si mon frère savait où j’étais, il me haïrait.
  • Neil Gaiman (qui fêtait ce jour là son anniversaire) que j’ai traité de Disneyland vu la longueur de la file d’attente et qui m’a dit avoir adoré collaborer avec Terry Pratchett (de bons présages).
  • Jeanne-A Debats avec laquelle j’ai un peu discuté de son métier de prof.

Dimanche :
Juste pour montrer le caractère océanique du climat de la cité vendéenne, il a fait super beau et bien sûr, je n’avais pas pris mes lunettes de soleil. Enfin bref, j’ai rencontré :
  • Sara Doke que j’ai félicité pour sa modération de table ronde (sur le féminisme) mais que j’étais solidaire de Thomas Day, seul mec à la sus-mentionnée table ronde.
  • Claude Ecken auprès de qui je me suis ridiculisé pensant qu’il avait fait une nouvelle pour « Reines et dragons »… D’oh !

Voici qui clôt le plus grand article de ce blog. Bon, là j’ai un gros coup de fatigue. Réveillez moi pour les Dystopiales !

4 commentaires:

  1. tu t'es bien amusé ! YFL-500 hein !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je me suis é-cla-té ! Et toi ? Pour YFL-500 merci de ne pas propager l'information... ;)

      Supprimer
  2. La capitale vendéenne ? Qu'est ce qu'il ne faut pas entendre !^^

    J'ai bien pris mon pied moi aussi, même si je n'y étais que pendant 2 jours (jeudi-vendredi). Vivement l'année prochaine ! :)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Quoi ? Nantes n'est pas la "capitale" de la Vendée ? ;)
      Au moins tu as échappé à la foule du samedi. Comme tu dis : vivement la prochaine édition.

      Supprimer