Dans la série « découverte du polar scandinave »,
après Stieg Larsson, Henning Mankell et Camilla Läckberg, c’est au tour du duos
d’ex-journalistes Maj Sjöwall et Per Wahlöö (que de trémas !) avec le
premier opus d’une série de 10 publiés entre 1965 et 1975.
C’est donc un polar « à l’ancienne » : pas
d’internet, pas de logiciels d’interrogations de bases de données, pas de
téléphones mobiles, pas d’analyses d’ADN, des liaisons téléphoniques avec les
pays étrangers plus qu’aléatoires (Vous rappelez-vous cette époque ?).
L’enquête est alors un travail de terrain en éliminant
laborieusement les impasses, tout cela requérant une grande patience. Malgré
l’absence d’indices sur le meurtre, l’évolution de l’intrigue se tient et le
criminel finit là où il doit finir.
Malgré ses 47 printemps, le roman n’a pas pris beaucoup de
rides. A noter aussi dans cette édition, une préface très intéressante de
Henning Mankell.
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