Précédemment conquis par « la vieille anglaise et le
continent » du même auteur, j’ai acquis ce roman pensant y trouver les
mêmes ingrédients qui m’avaient accroché. Las, j’ai été déçu et ce malgré un
bon pitch : un vampire pluri-centenaire travaillant pour le Vatican.
Les points qui m’ont gêné :
- Un récit à la première personne qui contient à la fois des
vulgarités, des termes sesquipédaliens
et un langage désuet (pour moi, les trois ne vont pas ensemble).
- Une seule « aventure » loin du Vatican
sous-exploitant le pitch.
- Une explication de pourquoi les vampires ne peuvent entrer
dans un foyer sans y être invités à mon avis un peu tirée par les cheveux.
- Et d’autres petits trucs dont je n’arrive pas à mettre la
main dessus.
Dans le genre « je re-visite le mythe du
vampire », j’ai préféré la version d’Eric Holstein avec « Petits
arrangements avec l’éternité ».
Enfin, rendons à Jules ce qui appartient à César : la
citation « l’éternité est longue, surtout vers la fin » est une
citation de Woody Allen : « Eternity is really long, especially near the end ». Justice est
rendue…
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