Un souvenir des dernières dystopiales.
Dans un Paris post-apocalyptique, Chet
se débrouille comme il peut : en chantant dans un club de jazz
de Montmartre et en rendant des « services ». Un de ces
« services » consiste à rechercher le vendeur d'une
nouvelle drogue en Enfer. L'enfer, c'est l'ex quartier de
Denfert-Rochereau. La drogue elle, permet de ne plus ressentir les
effets de la chaleur qui est tropicale dans ce Paris presque
totalement revenu à la nature.
Je suis intimement persuadé qu'Estelle
Faye voulait d'abord une héroïne féminine. Pour une raison ou une
autre son personnage principal est devenu un homosexuel (bisexuel si
l'on veut être précis) avec une sensibilité exacerbée et un
talent tout féminin de la description vestimentaire.
Autant vous l'avouer tout de suite, je
n'ai pas particulièrement apprécié cette œuvre que je
qualifierais de suite improvisée d'événements (presque) sans queue
ni tête entrecoupée de très longs émois et auto-analyses du
héros. J'ai failli l'abandonner à plusieurs reprise, sans doute
parce que je ne suis pas le cœur de cible : mâle, hétéro,
habitant dans la région parisienne mais n'éprouvant pour la ville
qu'un intérêt limité, n'appréciant pas le jazz ni les
descriptions des tenues vestimentaires. Bref, peu de choses en commun
avec mon caractère. Et à 21 € le bouquin, ça me reste un peu en
travers de la gorge.
Le coté positif (quand même) est la
superbe couverture d'Aurélien Police.
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