20 décembre 2012
17 décembre 2012
Le sabre de sang T2 – Thomas Geha
La chronique du tome 1 : ici.
On avait laissé Kardelj pour mort, assassiné par Tiric
Sherna peu après avoir trouvé le sabre de sang. Grosse erreur ! Remis de
ses blessures, il va partir en quête de sa vengeance.
On retrouve avec plaisir des personnages du premier volume,
tel Weijire, dernière représentante de la race Rimaol, ou Zua Lazpoa que Tiric
et Kardelj avaient malgré eux, contribué à mettre sur le trône qivhvien, ou
encore Azkrè qui avait remis Kardelj sur pied mais qui s’avère être… Non, je
peux pas vous le dire, ce serait spoiler.
Des « anciens » personnages, mais aussi des
nouveaux qui sont tout aussi charismatiques, je pense notamment à Alb’Oli-Mando
A.K.A. le masque A.K.A le muet qui va aider Kardelj dans sa quête. Le problème
avec les noms que je viens de citer, c’est de mettre les lettres dans
l’ordre !
Bien sûr on est surpris par le personnage principal qui
était un « second couteau » dans le premier tome. Mais la surprise
est de courte durée et on entre immédiatement dans le récit. Les confrontations
finales (et oui ! il y en a plusieurs ! mais je ne vous dirais rien…)
sont à la hauteur des promesses.
16 décembre 2012
SMEYA – Teaser VIII
Les champs du détail des items étaient présentées dans un
certain ordre. Cet ordre est maintenant paramétrable dans la configuration.
Une fois cet écran validé le nouvel ordre est prise en
compte…la preuve
En cas de problème, le bouton "ordre par défaut" permet de revenir à la configuration usine
15 décembre 2012
Survivants des arches stellaires – Jean-Marc Ligny
Troisième et dernier volume des recueils de nouvelles de la
saga « Chroniques des nouveaux mondes ». Pour rappel le tome
1 et le tome
2.
Le thème qui se dégage de ce volume est le sexe. Avec une
star interplanétaire mystique dans « La ballade de Silla », qui se
termine mal dans « Eros », incestueux à cause des paradoxes temporels
dans « Survivants des arches stellaires ». La dernière nouvelle
(tiens ? 4 nouvelles…) « au portes de l’enfer » échappe au
thème. Si on a aimé les deux premiers opus, on ne sera pas déçu par celui-ci.
En revanche, les compléments en fin de livre (repères
historiques et le lexique) sont pour moi du remplissage et ne servent pas à
grand chose. Le seul intérêt des repères historique est d’expliquer la
numérotation des nouvelles du deuxième volume.
13 décembre 2012
Sale cabot – Heinrich Steinfest
Encore une incartade dans le milieu du polar mais c’est pour
la bonne cause : maintenant, je peux targuer que j’ai lu tout
Steinfest ! (enfin… tout ce qui a été traduit) Petit rappel :
- Le onzième pion
- Requins d’eau douce
- Et enfin « Sale cabot »
Peut-être parce que c’est son premier roman, la trame
policière est assez classique. Ce qui l’est moins, ce sont les personnages.
Avant d’aborder la palette des personnages, un petit résumé : écrivain
raté, Moritz Mortensen, tombe par hasard sur son seul lecteur. Intrigué il se
met à le suivre et assiste à l’assassinat de cet unique lecteur par une femme
pour le moins fatale. Pour éviter une erreur judiciaire, Mortensen engage un
détective privé manchot. Revenons à la galerie des personnages : Il y a
bien sûr Mortensen, veuf, rentier et écrivain raté. Ensuite, il y a Cheng, le
privé manchot qui n’a de chinois que le nom et l’apparence. Enfin, il y a
Rosenblüt, un « super-flic » qui se trompe, assisté de Thiel, docteur
plutôt asocial. Pour conclure la liste, mon personnage préféré :
Oreillard, animal domestique et point faible de Cheng, croisement improbable
entre un teckel et un berger allemand d’une placidité sans failles.
Tous ces personnages, et c’est ce qui fait le
« style » de Steinfest, expriment leurs pensées dans le récit et ces
dernières sont, la plupart du temps, complètement décalées. Tout l’intérêt du
livre est dans ces réflexions, l’intrigue restant au second plan.
Un bon moment de détente.
10 décembre 2012
Le monde, tous droits réservés – Claude Ecken
Au départ, j’avais pris ce livre pour un roman mais en fait
c’est un recueil de nouvelles. Claude Ecken possède un véritable talent, celui
de nous immerger dans des dystopies très crédibles. Ces univers, pas si
éloignés que cela de notre réalité, nous paraissent inacceptables mais l’auteur
est capable d’argumenter en leur faveur (voir les pensées de l’élève
journaliste dans « Le monde, tous droits réservés » ou encore les
plaidoiries de « L’unique »).
Autre aspect marquant dans beaucoup de ces nouvelles, ce
sont les fondations scientifiques très sérieuses (astronomie, génétique, …).
Habituellement, pour un recueil de nouvelle, je cite ma
préférée. Là, j’ai beau chercher, il n’y en a pas une qui se démarque, tellement
le niveau général est très haut.
Une lecture on ne peut plus recommandable !
8 décembre 2012
9ième rencontres de l’imaginaire
Aujourd’hui se tenaient les 9ième rencontres de
l’imaginaire de Sèvres… à Sèvres ! Un salon de l’imaginaire qui ne se
termine pas par « ales » c’est rare !
Pour être franc, la personne que je désirais rencontrer à
tout prix était Jean-Marc Ligny. Las, trois fois las il n’était pas là. Mais
j’ai quand même rencontré :
Michel Robert avec qui j’ai tapé la discute (habitude que je
trouve fort sympathique)
Xavier Mauméjean avec qui j’ai papoté comics (Alan Moore,
Frank Miller & Dave Gibbons) et que j’ai « engueulé » parce
qu’avec son nouveau boulot de dircol, je redoute qu’il n’aie moins de temps
pour l’écriture.
Yves et Ada Rémy avec qui nous avons discuté onirologie
(rapport à la nouvelle dans l’anthologie
Dystopia) et à qui j’ai annoncé que « le prophète et le vizir »
était disponible à la bibliothèque de Sèvres (la preuve en image plus bas).
Mélanie Fazi qui enchaîne toujours les travaux de traduction
(elle me désespère à ne pas produire de nouvelles/romans de sa plume).
Mathieu Gaborit avec qui j’ai pas eu beaucoup de temps car
l’heure du déjeuner avait sonné.
Jérôme Noirez qui a subi les perturbations de l’épisode
neigeux d’hier et qui devrait participer au quatrième volume de Yirminadingrad
(et je l’ai écrit de mémoire !). Aucun rapport entre les deux
informations !
Et enfin Sylvie Denis grâce à laquelle une de mes chronique
passe à la postérité dans la revue de presse de l’éditeur (la
chronique et la
postérité)
Quelques photos de l’exposition Fleuve Noir
Anticipation :
Avec « le prophète et le vizir » pas très
loin :
7 décembre 2012
Contrepoint – Collectif
Anthologie menée par Laurent Gidon chez ActuSF, c’est un
véritable défi qui a été proposé aux auteurs : une histoire sans
« guerre, ni conflit, ni violence ». Pour certains cela s’apparente à
une soupe sans sel, un baiser sans moustache ou une bière sans alcool.
Ils sont 9 à relever le gant : Timothée Rey, David Bry,
Sylvie Lainé, Lionel Davoust, Laurent Queyssi, Charlotte Bousquet, Stéphane
Beauverger, Xavier Bruce et Thomas Day avec plus ou moins de succès. Pas
forcément dans le respect du cahier des charges mais dans l’intérêt suscité
chez le lecteur.
Pour moi, ceux qui s’en sortent le mieux sont David Bry,
Lionel Davoust, Charlotte Bousquet, Stéphane Beauverger et Xavier Bruce. Cela
fait quand même 5 sur 9 (Thomas Day étant hors catégorie). Justement, puisqu’on
en parle, Thomas Day quant à lui a décidé de tourner cet appel à texte en
dérision. Si nous avions besoin d’une preuve au vu de sa bibliographie, il est
physiquement (génétiquement ?) incapable de relever ce genre de défi.
La citation du jour que nous devons à Sylvie Lainé :
« J’emporte mon arme de poing – elle pourrait abattre un éléphant en plein
vol, paraît-il. »
La seconde citation du jour que nous devons à Thomas Day
(éloignez les enfants du blog !) : « Le vin rouge, c’est comme
la sodomie passive, c’est moyennement cool d’être à sec. »
J’oubliais, élément appréciable et non des moindres, cette
anthologie est gratuite pour l’achat de deux livres chez ActuSF. En ces temps
de crise, ça fait plaisir.
6 décembre 2012
Mission M’Other – Pierre Bordage / Melanÿn / Philippe Coriat
D’abord c’est un bel objet : couverture rigide,
fermeture aimantée, ruban « marques-ta-page »…
Ensuite, c’est une belle histoire : Lia, une quinzaine
d’année environ, est la seule survivante d’une mission scientifique dans
l’espace. A son retour sur terre, elle se confronte à un monde
post-apocalyptique sans pitié.
Enfin, le principe est original : comme dans un
« vrai » carnet de bord, des éléments sont joints (carte
géographique, page de journal, …), des petits dessins sont incrustés dans le
texte. Ce qui est plus rare sont les belles illustrations.
En revanche, ce qui est rageant, c’est quand il en manque un
(d’élément joint), moi c’est le dernier qui me manque : « le
dénouement sous scellé » Gniiii !
5 décembre 2012
Waylander III : Le héros dans l’ombre – David Gemmell
- Mode cerveau off -
Moi plus grand assassin du monde. Moi faire peur à tout le
monde. Moi arrêter invasion de démons.
- Mode cerveau on -
Toute ressemblance avec Chuck Norris n’est pas à exclure.
Distrayant mais sans plus. Un exemple typique de littérature
pop-corn.
4 décembre 2012
Jackpots – Robert A. Heinlein
Encore un recueil de 4 nouvelles chez ActuSF. Quatre semble
être leur nombre d’or. Cette fois-ci c’est feu Robert Heinlein qui s’y colle.
Typiquement, un récit heinleinien (ça fait beaucoup de « e »,
« i » et « n ») suit le parcours de personnages
exceptionnels qui, comme ils sont exceptionnels, vivent un destin aussi
exceptionnel quitte à changer la face de l’humanité mais avec généralement une
fin positive. Ce recueil réunit des nouvelles qui cassent ce schéma : même
si le personnage principal est au-dessus de la moyenne, même s’il vit une
histoire incroyable, s’il s’en sort, ce n’est pas indemne.
La plus anxiogène est sans conteste « Solution non
satisfaisante » où Heinlein, peu avant la bombe atomique, imagine une arme
de destruction massive pour stopper l’hégémonie nazie. Non seulement l’arme
qu’il imagine est effrayante mais les conséquences de cette
« invention » sont encore plus effroyables.
2 décembre 2012
Les chants de glace – Jean-Marc Ligny
Deuxième recueil de 4 nouvelles dans la série
« Chroniques des nouveaux mondes » (toujours chez ActuSF). Encore une
fois Jean-Marc Ligny nous montre la maîtrise son imagination débordante. Je
suis pour ma part fier (autocongratulation) d’avoir trouvé assez tôt la chute
avant qu’elle ne soit écrite dans « La guerre de trois seconde » qui
est pour moi, la nouvelle la plus intéressante du recueil. Sous la forme d’une
émission télé, cette nouvelle revient sur la mort instantanée de plus de la
moitié de l’espèce humaine (ça ressemble un peu aux reportages d’Arte). En
revanche, il faudra m’expliquer pourquoi les nouvelles son numérotées 2325,
2328, 2357 et 2388. Est-ce l’année ? L’index de la nouvelle ? les
autres ayant disparues… Je reste perplexe.
1 décembre 2012
Anthologie Dystopia 01 – Collectif
Comme son nom l’indique, première anthologie de cette petite
maison d’édition, en fait, je devrai dire « de cette petite
association » (c’est bien expliqué dans la présentation qui préface le
livre). Sommaire :
- « Le vieux M. Boudreaux » de Lisa Tuttle : efficace, oppressant, et légèrement frustrant comme toujours avec Lisa Tuttle.
- « Blanche-Neige » de Jean-Marc Agrati : attention ! Contrairement à ce que peut indiquer le titre, éloignez les enfants du texte !
- « Coups de pistolet dans la forêt » de Yves et Ada Rémy : le rêve gigogne dans un texte qui ravira les amoureux de la langue française.
- « L’arbre aux épines » de Robert Holdstock et Gary Kilworth : la quête de la vie éternelle dans un journal intime.
- « Journal anticipé d’un écrivain mythomane » de Jacques Mucchielli : troublante nouvelle posthume.
- « Entretien avec Leo Henry, Jacques Mucchielli & Stéphane Perger » mené par Benjamin Dromard : j’ai zappé car les questions et les réponses sont largement stratosphérique par rapport à mon plafond que j’ai bas. Peut-être aussi parce que j’ai été traumatisé par les analyses de livre du collège ou lycée…
- « Sur le fleuve (extrait) » de Léo Henry et Jacques Mucchielli : frustrant car juste un extrait.
Au final une très bonne anthologie représentative du travail
de cette association.
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