30 septembre 2014

Retour de vacances – la checklist



  • Remplir le frigo – check !
  • Dépiler les mails – check !
  • Piquer une petite déprime – check !
  • Se rappeler de ses mots de passe – check !
  • Installer les mise à jour des logiciels les plus utilisés – check !
  • Reprendre le blog – work in progress !
Stay tuned...

14 septembre 2014

Le repos du guerrier


Après une période assez déprimante où j'ai vu les gens partir en vacances, revenir de vacances et (le pire) raconter leurs vacances, je m'octroie une petite pause bloguesque pour partir en vacances à mon tour (Vengeance!!!!).

Retour à la normale bientôt.

PS : j'ai fait toutes les couleurs de l'infographie.

13 septembre 2014

Thérapie – Sebastian Fitzek


Un souvenir de Saint-Maur en poche (édition 2014).

Il est quasiment impossible de surmonter la disparition de son enfant, et même si l'on est psychiatre, on est pas à l'abri de sombrer dans la folie. C'est ce qui arrive à Viktor Larenz quand il subit cette épreuve. Quatre ans après la disparition de sa fille malade, Larenz rencontre une jeune et étrange écrivain schizophrène qui commence à lui raconter que des personnages imaginaires hantent sa réalité. Un de ces personnages ressemble comme deux gouttes d'eau à la fille disparue de Larenz.

Les cinglés sont pratiques. Ils sont expert pour brouiller les pistes d'une enquête. Et c'est le cas ici où tout ce que l'on peut croire n'est pas forcement la réalité.

Le début du roman est confus et reflète bien la folie de Larenz. Quand il retrouve ses esprits et raconte son histoire, l'histoire est beaucoup plus structurée. Un page-turner dans toute sa splendeur. Vive l'Allemagne !


10 septembre 2014

Par-delà la lune bleue – Simon R. Green


Tome 4 de la saga Darkwood et par conséquent suite de « Les gardes de Haven ».

Retour au pays pour le prince Rupert et la reine Julia mais toujours sous les identités de Hawk et Fisher. En effet, le roi Harald du Royaume de la Forêt (et accessoirement frère de Rupert/Hawk) a été retrouvé assassiné dans des circonstances que personne n'explique. Mandaté par la reine, le Questeur vient à Haven demander l'assistance des héritiers légitimes du royaume. Après dix années de bons et loyaux services dans la garde, nos deux héros décident donc que quitter Haven en profitant de cette occasion pour régler leurs comptes de manière plutôt radicale et jouissive.

Ce retour aux sources m'a fait personnellement plaisir. Retrouver les survivants du premier volume, les intrigues de la cour... Et des intrigues, il y en a ! Entre le mystérieux Magus dont personne ne sait quels sont ses objectifs et le père de Julia/Fisher dont, au contraire les objectifs sont clairs : annexer le royaume au sien. Sans oublier toute une galerie de personnages aussi obscurs les uns que les autres. Tout cela en fait un roman agréable à lire qui nous fait un peu oublier la lassitude éprouvée à la lecture du troisième volume.

Comme le tome 5 est dans ma PàL, je me demande ce qu'il nous réserve. En effet, avec cet opus, on a l'impression d'avoir assisté à la fin d'un cycle. Suspense...

La citation du jour : « À Haven, chaque bonne action trouvait son juste châtiment. »

7 septembre 2014

Profanation – Jussi Adler-Olson


Encore un souvenir de Saint-Maur en poche (édition 2014).

Retour au département V où Carl Mørck ré-ouvre une enquête vieille de plus de vingt ans. Une série d'agressions, de disparitions et de meurtres ont eu lieu à cette période. Les principaux suspects étaient alors des adolescents tous étudiants dans une école privée réservée à l'élite mais seul l'un d'entre eux a été condamné. Aujourd'hui ces adolescents sont aux sommet de la chaîne alimentaire et pas conséquent, sont quasiment intouchables.

À la différence du premier opus, ce n'est pas tant le flair de Carl Mørck ou celui de son fidèle assistant Hafez (qui a encore beaucoup de choses à cacher...) qui font avancer l'enquête mais plutôt les action d'une ex-membre du « gang » qui a sombré dans la folie. Malgré tout, on se laisse prendre au jeu.

L'élite décrite dans ce roman, issue de la jeunesse dorée (de la jeunesse en or massif et pas du plaqué) est parfaitement haïssable. C'est un truc qu'on adore : haïr les nantis. Parce qu'ils contrôlent le monde, qu'ils cumulent une grande partie des richesses, qu'ils ne respectent pas le reste de la population et qu'on en connaît personnellement aucun. Ici, on peut se laisser entraîner par nos instincts et, je l'avoue, c'est assez jouissif.

La citation du jour : « '' Mister Mørk, I presume ! '' dit-elle, hilare, secouant si vigoureusement sa main qu'on aurait dit qu'elle essayait de vider mes poches en même temps. »
La deuxième citation du jour : « Si tu veux savoir ce que ton chameau a volé dans ta cuisine hier, ne lui ouvre pas l'estomac, examine son trou du cul. »
La troisième citation du jour : « Ils avaient passé une heure à table, et Mona Insen commençait à se dégeler un peu quand soudain il fut submergé par une telle vague de soulagement et de bien-être qu'il s'endormit comme une masse, la tête artistiquement posée au milieu de son assiette entre le steak et les brocolis. »

4 septembre 2014

Alternative rock – Collectif


Dernier livre me restant à lire de l'opération « Rock & SF » chez Folio SF.
Après « Fugues » de Lewis Shiner, « Armageddon Rag » de George R.R. Martin et sans compter « Le temps du Twist » de Joël Houssin (lu il y a de cela un certain temps dans son édition Présence du Futur) et « La mort peut danser » de Jean-Marc Ligny (aussi lu dans son édition Présence du Futur), c'est au tour de sept auteurs dont la réputation n'est plus à faire de s'attaquer au thème du Rock n' Roll sous l'angle de la SF.

Entre le douzième album des Beatles, une rencontre entre Buddy Holly, Elvis Presley, Janis Joplin après leurs décès, un Elvis communiste, un Jimi Hendrix ressucité et un Lennon qui a quitté les Beatles avant leur succès, les traitements sont bien différents malgré la récurrence de certains personnages.

Il est assez surprenant de constater qu'un auteur spécialisé dans le hard SF (en l'occurrence Stephen Baxter) éprouve une aussi grande passion pour les Beattles. Les autres nouvelles étant réalisées par des écrivains plus éclectiques, on est donc moins étonné. Si je devais n'en choisir qu'une nouvelle parmi les cinq, ce serait probablement « Elvis le rouge » où un King alternatif choisit la voie du peuple.

1 septembre 2014

Un long moment de silence – Paul Colize


Un souvenir de Saint-Maur en poche (édition 2014).

Le Caire, 1954 : une tuerie dans l'aéroport fait 40 victimes sans que les coupables ne soient arrêtés. Plus de 50 ans après les faits, Stanislas Kervyn, citoyen belge et fils d'une des victimes sort une livre racontant son enquête personnelle à propos de l'événement. Peu après, un informateur lui fait se rendre compte qu'il s'est trompé sur toute la ligne. Faisant une croix sur son désir de tourner enfin la page, Stanislas ré-ouvre l'enquête. Parallèlement, au sortir de la seconde guerre mondiale, Nathan Katz est contacté par une organisation qui traque les anciens nazis qui ont échappés à la justice.

Après les années 60 de « Back up », Paul Colize s'intéresse dans ce livre à l'après-guerre (et on le comprend après la lecture de la dernière page). Le personnage de Stanislas Kervyn est franchement haïssable : bagarreur, patron tyrannique, aucun respect pour la gente féminine. Malgré cela on ne peut s'empêcher d'accrocher à ces deux destins bien différents afin de connaître les tenants et aboutissants de ce massacre.

De plus, on ne peux s'empêcher de se poser les questions : par rapport au cheminement de Nathan « jusqu'où suis-je prêt à aller pour me venger ? Pour venger mon peuple ? » et à celui de Stanislas « quels sacrifice suis-je prêt à faire pour trouver la vérité ? ». Très prenant. Encore une fois : vive la Belgique !