29 mai 2013

À travers temps – Robert Charles Wilson

En France, les romans de Wilson ne sont pas publiés dans l’ordre de leur publication au Etats-Unis. Ecrit en 1991, ce livre à été publié en France en 2010, 2013 pour la version poche.
C’est pas la grande forme pour Tom Winter, sa copine l’a largué, il a perdu son job, il a eu un épisode alcoolique. Pour se remettre en selle, il achète une maison dans sa ville natale mais cette dernière n’est pas tout à fait normale.

Comme je le disais précédemment, Robert Charles Wilson est un des rares auteurs a m’accrocher à un bouquin quitte à réduire mes périodes de sommeil. Ce roman n’a pas échappé à la règle (heureusement, c’était la période des jours fériés de mai). Cette fois-ci, l’auteur nous donne une interprétation tout à fait originale du voyage dans le temps en y mêlant un peu de micro et nano-technologie. Encore une fois : une réussite.

28 mai 2013

Le dit de Sargas – Régis Antoine Jaulin


Une découverte des dystopiales n° 5. Cela fait pas mal de temps de je l’ai lu et je cherche toujours des mots pour décrire cette œuvre inclassable. Ma piètre tentative :
Exemple parfait d’une mythologie inventée de A à Z avec son vocabulaire, ce roman (?) nous narre l’explication de Sargas à la création des mille-plateaux. Création des astres, du monde, de l’homme sont expliqués par un homme m’évoquant Ganesh.

Un OVNI livresque que, malgré son aspect métaphysique, j’ai apprécié.
Mention spéciale aux illustrations de Lionel Richerand, dignes de livres bibliques.

26 mai 2013

Zimas (when west meet east)


Après un weekend et un début de semaine pas très reluisant d’un point de vue personnel, je suis allé me ressourcer dans les Vosges aux Imaginales d’Épinal (12ièmes du nom). Parti en train avec quelque kilos de livres, ce séjour a été épuisant. Jugez plutôt :

Jour 1 : Le jeudi, ça démarre un peu mou : lancement du salon, recherche de l’hôtel, errements dans la ville (parce qu’on se trompe de route…). L’après-midi, j’ai quand même pu approcher, et par là-même avoir une dédicace avec :
  • Lucius Sheppard : le pauvre, chaque fois que je le voie en France, il a des soucis de santé. La dernière fois, c’était le poignet. Cette fois-ci : une entorse. Il ferait mieux de rester en France.
  • Jean-Michel Truong : comme il a monté sa boîte en chine, c’est pas évident de le voir. Nous en avons d’ailleurs discuté et il me disait qu’il avait la chance de connaître les « bonnes personnes », ce qui lui a facilité l’entreprise.
  • Kai Mayer : écrivain allemand qui écrit principalement pour la jeunesse. Ce qui me fascine avec nos cousins d’outre-Rhin, c’est qu’ils sont pratiquement tous bilingues. Nous, on est un peu minable en langues étrangères.
  • Pierre Pével : qui m’a prédit une sortie tous les six mois de la suite de la trilogie « Les lames du cardinal » chez Folio SF. À ce propos, je l’ai félicité pour cette édition particulièrement soignée (la jaquette, une première chez Folio SF).
  • Jean-Marc Ligny : à qui je racontais que quand j’ai lu « Yurlunggur » je travaillais dans le quartier de la Défense à proximité du parking bien glauque qu’il y décrit. Il m’a alors expliqué y avoir habité et être allé à l’EPAD pour faire des recherches. Si connaissez la tête de Ligny, vous verrez le contraste.

Le bilan : une journée tout à fait honnête dont l’accessoire indispensable était
Bien sûr, loi de Murphy oblige, j’avais oublié le mien à Paris… Tout comme mon appareil photo… GNIIIIII !!!! BOM ! BOM ! BOM ! (ma tête cognant contre le mur).

Jour 2 : un coup d’accélérateur avec :
  • Francis Berthelot : spécialiste des changements d’orientation, que ce soit de carrière ou artistique. Pour preuve : maintenant, c’est le ballet !
  • Johan Heliot : à qui j’ai annoncé qu’il était dans les mots croisés de 100% Vosges (voir le scan plus bas).
  • Lionel Davoust : qui a opté pour une coiffure radicale. Il m’a dit ne plus être convaincu par le concept du cheveu.
  • Sylvie Lainé : pour ses trois recueils de nouvelles chez ActuSF (ici, ici et ). À ce propos, j’ai enfin la réponse à ma question : une éperluette est une esperluette ! Je vais enfin pouvoir dormir…
  • Alastair Reynolds : dont la femme est française et que généralement elle s’occupe de le cornaquer en France mais elle est tombée malade et par conséquent le pauvre Alastair est obligé de se débrouiller tout seul.
  • Andreas Eschbach : écrivain allemand qui vit dans le Finistère (BZH rules !). Comme il parle parfaitement français, j’ai pu lui dire à quel point j’avais apprécié « Des milliards de tapis de cheveux ».
  • Jean-Philippe Jaworski : auteur des indispensables « Janua Vera » et « Gagner la guerre ».
  • Mélanie Fazi : je le redis encore une fois : une auteure trop rare à qui j’ai fait signer une nouvelle avant de l’avoir lue, ce qui n’est pas mon habitude.

Intermède : pour ces Imaginales, je m’étais préparé psychologiquement avec le mantra suivant : « Je n’achèterai pas de bouquins, je n’achèterai pas de bouquins, je n’achèterai pas de bouquins ». Au final j’en ai acheté trois. Je n’ai pas une volonté de fer mais elle dépasse quand même celle de l’huître. On reprend :

  • Xavier Mauméjean : qui m’a remercié pour mon billet sur « American Gothic » et à qui j’ai répondu que je pensais ce que je disais écrivais.
  • Charlotte Bousquet : que je lis plus en nouvelles qu’en romans.
  • Samantha Bailly : est-ce moi qui devient vieux ou les adolescent(e)s se mettent à écrire ? Pfou !
  • Anne Fakhouri : qui m’a répondu quand je lui ai dit mon prénom : « sans déconner ? ». Quelque chose me dit que j’en saurai plus en lisant sa nouvelle de l’anthologie des Imaginales…
  • Fabrice Colin : avec qui je n’ai pas pu trop discuter car il y avait beaucoup de monde.
  • Pierre Bordage : toujours aussi accessible et gentil qui m’a annoncé trois nouveautés pour les Utopiales et vouloir continuer a scénariser des bandes dessinées comme pour « Les fables de l’Humpur » mais avec des histoires originales. Wait and see…
  • Jean-Claude Dunyach : a qui j’ai dit que « Le jeu des sabliers » avait quand même pris un coup de vieux (cash ! je suis comme ça !).

Le bilan : journée épuisante mais hautement satisfaisante dont les accessoires nécessaires étaient
et
car il faisait quand même bien froid. La bonne nouvelle est que nous avons été épargnés par la pluie.

Jour 3 : on continue l’accélération avec cette fois plus de public :
  • Pierre Bordage (again !) : à qui j’ai expliqué que comme mon hôtel était particulièrement loin, je ne trimbalais pas tous mes bouquins en même temps.
  • Jean-Marc Ligny (again !) : idem.
  • Francis Berthelot (again !) : idem.
  • Sylvie Lainé (again !) : idem
  • Charlotte Bousquet (again !) : idem.

Intermède : le samedi étant une journée familiale, et ne voulant pas dépareiller, j’ai amené avec moi l’anthologie « 69 ». J’assume !

  • Gess : une dédicace de bande dessinée de temps en temps, ça ne peut pas faire de mal :). Avec la question du no-life parfait (votre serviteur) : Dans Camen Mc Callum, si « in gun we trust », pourquoi une batte de base-ball sur le logo ?
  • Raphaël Albert : que je ne connais pas du tout mais qui signe une nouvelle dans l’anthologie de cette année.
  • Fabien Clavel : avec qui je milite pour l’entrée dans le dictionnaire du verbe « violacir ». C’est vrai quoi ! On a blanchir, noircir, rougir, jaunir… mais rien pour cette subtile mais néanmoins expressive nuance de couleur.
  • Justine Niogret : dont je vais bientôt « Chien du heaume ». Ça marche mieux avec « Mordre le bouclier » non ?
  • Anne Duguël A.K.A. Gudule : qui a une toute petite voix et donc avec qui ce n’était pas facile de faire la conversation dans toute cette cohue.

Jour 4 : rien, si ce n’est le train qui m’a ramené chez moi sur les rotules (moi, pas le train) sans parler de la rédaction de cet article.

En parallèle et en errant dans les couloirs, j’ai eu de très intéressantes conversations avec Pierre Stolze, Michel Robert, Jean-Luc Rivera et j’en passe…

En conclusion : une ambiance plus « relax » que les Utopiales, des invités prestigieux, bref : un excellent séjour Vosgien. Pour ne pas spoiler ce que j’ai ramené de ce festival, je n’en parle pas (ou presque), vous le découvrirez dans des prochains billets… Suspense !
 

Je le note ici pour m’en rappeler la prochaine fois, voici mes quelques conseils :
  1. arriver le jeudi midi.
  2. m’y prendre à l’avance pour trouver un hôtel pas très loin (si c’est pas possible, prendre une voiture de location).
  3. ne pas oublier le parapluie.
  4. ne pas oublier l’appareil photo.
  5. une petite laine peut toujours avoir son utilité.
  6. c’est peut-être le moment d’acheter une valise avec des roulettes.

Le petit QCM du jour : comment appèle-t-on les habitants d’Épinal :
A : les Épinaliens
B : les Spinaliens
C : les Sages (comme une image)

Réponse : B. Je fais le fier mais je ne le savais pas…

En supplément : la grille de mots fléchés du 100% Vosges spécial Imaginales pour vous consoler si vous n’y étiez pas ! Nyark ! Nyark ! Nyark ! (je suis cruel).


15 mai 2013

Loup blanc – David Gemmell


Dans ce dixième volume de la saga du pays Drenaï, on y suit les aventures guerrières de Skilgannon « le damné ». On le découvre tentant sa reconversion dans les ordres mais sa nature guerrière va prendre le dessus quand la population se retourne contre le clergé.
Dans cet opus, on passe successivement du présent au passé de chaque intervenant. On y croise aussi Druss la légende dans sa « croisade » pour sauver la fille d’un ami, ainsi que l’arbalète de poing de Waylander.
Toujours aussi pop-corn, on lit ça comme on regarderait un des films de Michael Bay (i.e. sans le cerveau).

13 mai 2013

Les soldats de la mer – Yves & Ada Rémy


Cinquième (!!) édition du recueil de nouvelles dont la première était en 1968. Pour la petite histoire (et comme j’ai eu la chance de rencontrer les auteurs lors des dystopiales n°5), à la sortie du service presse de la première édition, les auteurs ont été surpris de voir beaucoup de monde courir dans la rue (quelle époque !).
Dans un monde avec deux lunes, miroir déformé du notre (de monde), nous suivons, au gré des nouvelles, des aventures militaires lors de la création de la fédération. L’aspect militaire et la fédération ne sont que la toile de fond pour des récits étranges voire fantastiques. Beaucoup de facettes de ces genres sont ainsi abordés : vampires oupires, mondes parallèles, fantômes, îles mystérieuses, onirisme…
Petit à petit, on se rend compte que les récits sont organisés dans l’ordre chronologique car la fédération ne cesse de prendre de l’ampleur. Jusqu’à la dernière nouvelle où l’on réalise que ce monde est [spoiler]le rêve d’un rêve[/spoiler].
Autre point marquant et pour ainsi dire la marque de fabrique de ces auteurs, c’est leur amour de la langue française avec un agréable coté désuet.
Mon coté cartésien m’oblige à poser la question : sur la couverture, pourquoi seul « soldats » fait un reflet sur la mer ? Il y a certes une nouvelle avec un étang qui ne reflète rien mais alors pourquoi « Soldats » se reflète t-il ? Des fois, je me prend la tête pour pas grand chose…

La citation du jour : « Ici repose le dernier silence de la terre / Hommes qui débarquez / Craignez de le troubler / Et de perdre à jamais / L’occasion d’assourdir le reste du monde »

11 mai 2013

CLEER (une fantaisie corporate) – L. L. Kloetzer


Pour info (et pour ceux qui ne le sauraient pas), dernière ces initiales se cachent Laurent et Laure Kloetzer.
C’est à l’occasion du lancement de « Anamnèse de Lady Star » (billet à venir) des mêmes auteurs à l’excellente librairie Charybde que je me suis piqué d’attaquer cette œuvre.
Vinh Tran et Charlotte Audiberti sont deux récents embauchés dans l’obscur « Groupe » au département « Cohésion Interne » (ressources humaines ? politique de groupe ? cost killer ? en fait un peu des trois). Leur première affectation consiste à enquêter sur les suicides d’un département de VPC. D’un coté Vinh est froid et calculateur, de l’autre Charlotte est intuitive et empathique.
Les épisodes se suivent mais ne se ressemble pas avec l’objectif sous-jacent de devenir « partner ».

C’est froid, inhumain, vicieux et toute ressemblance avec le monde de l’entreprise est…
C’est peut-être cette froideur, ainsi que les comportements (que j’ai trouvé) imprévisibles des personnages qui m’ont empêché de m’identifier à ces personnages.

9 mai 2013

Cyanure – Camilla Läckberg

Deuxième roman de Läckberg publié en poche (chez Babel Noir, après La princesse des glaces)
Bloqué sur une île par une tempête, le repas de famille de la future ex-copine de Martin Molin (un collègue de Patrick Hedström) s’annonce joyeux. En effet, le richissime grand-père Ruben décède d’un empoisonnement au cyanure. Seul policier sur place, Martin va devoir malgré lui prendre en main l’enquête.
Que seraient les repas de famille sans un meurtre ou deux ?
Un classique whodunit dans la neige.

8 mai 2013

Comics


En lisant l’article de Lorhkan sur Batman – Year One, je me suis pris au jeu de faire ma liste « ultime » des comics. Comme j’ai lâché ce monde il y a pas mal de temps, elle manque un peu de nouveautés. Je compte sur vous pour me mettre à jour… Nostalgiques des éditions Zenda / Comics USA / Lug / Semic, à vos mouchoirs !
  • Batman Year One – Frank Miller / David Mazzucchelli : le déclic pour cette liste.
  • V pour vendetta – Alan Moore / David Lloyd : par rapport au comics, le film est vraiment pourri.
  • Dark Knight – Frank Miller : un super-héros aigri et vieillissant, une claque.
  • Sandman – Neil Gaiman et beaucoup de monde : inclassable.
  • Miracleman – Alan Moore / Garry Leach / Alan Davis : golden age reboot dans le monde contemporain.
  • Preacher – Garth Ennis / Steve Dillon : cet anglais (Ennis) est dingue… vraiment dingue.
  • Bone – Jeff Smith : un régal d’humour et d’aventure.
  • Daredevil Born Again – Frank Miller : un troisième couteau de chez Marvel prend enfin son essor et comme assez souvent, le film est pourri.
  • Marshall Law – Pat Mills / Kevin O’Neil : « I’m a hero hunter, I hunt heroes, haven’t found any yet ».
  • Hellboy – Mike Mignola : préférer la période Mignola au dessin.
  • Marvels – Kurt Busiek / Alex Ross : c’est pas du comics, c’est de l’art !
  • Astro City – Kurt Busiek et plein de monde : inclassable (je dis ça quand je ne trouve pas de résumé).
  • Kingdom Come – Mark Waid / Alex Ross : dessins absolument sublimes.
  • The Crow – James O’Barr : vengeance !
  • Sin City – Frank Miller : chroniques de la souriante ville de Basin City en noir et blanc et, de temps en temps, une autre couleur.
  • Superman Identité Secrète – Kurt Busiek / Stuart Immonen : Clark Kent est superman, étonnant non ?
  • Elektra – Frank Miller / Bill Sienkiewicz : dessins hallucinants sur un scénario en béton.
  • Serval (Wolverine) et Havoc Echec Nucléaire – Walter & Louise Simonson / Jon J. Muth / Kent Williams : un duo improbable de X-men.
  • The Mask – John Arcudi / Doug Mahnke : le film qui a révélé Cameron Diaz en est une adaptation TRES édulcorée.
  • Death The High Cost Of Living – Neil Gaiman / Christopher Bachalo / Mark Buckingham : spin-off sur un personnage de Sandman, la mort est poétique et on finit par aimer les pommes.
En résumé coté scénario, Miller, Moore, Gaiman et Busiek sont des valeurs sures.

EDIT : OMG ! j'ai oublié
  • Watchmen – Alan Moore / Dave Gibbons : pour une fois le film est pas mal mais passe à coté de beaucoup de choses.

7 mai 2013

L’île du destin – Pierre Bottero

Troisième et dernier volume de la trilogie de « la quête d’Ewillan ». Cette fois-ci il s’agit de ranimer les parents de Camille d’Ewillan et de vaincre les sentinelles traîtresses.
Dans l’ensemble, cette trilogie est peut-être naïve, manichéenne et basique mais c’est extrêmement rafraîchissant. Prochaine cure de re-juvénation avec la trilogie « les mondes d’Ewillan ».

6 mai 2013

Les frontières de glace – Pierre Bottero

Suite de la cure de jouvence avec le second volume des aventures de Camille, Salim et de l’équipe hétéroclite composée dans le premier opus. L’objectif est cette fois-ci de libérer les sentinelles afin de renverser le cours de la guerre.

Toujours aussi addictif, toujours aussi animé, on ne s’ennuie pas.

4 mai 2013

D’un monde à l’autre – Pierre Bottero

De temps en temps, telle une cure de jouvence, je lis un bouquin catégorisé « jeunesse ». Ayant découvert Bottero avec la trilogie d’Ellana, j’ai décidé de poursuivre ma découverte avec la trilogie de « la quête d’Ewilan ».
Camille Duciel découvre (dans le désordre) que :
A : son vrai nom est Ewilan Gil’ Sayan
B : elle n’est pas de ce monde
C : elle a un frère
D : pour couronner le tout, au niveau des pouvoirs, elle maîtrise.
Accompagné de son fidèle ami Salim, elle part donc à l’aventure dans ce monde peuplé de dangers.

Il faut reconnaître à Bottero que sa production, certes vite lue, est extrêmement addictive. Toutefois une question se pose : pourquoi les personnages principaux sont-ils toujours des filles (pour autant que je sache) ? Une question que j’aurai aimé lui poser…

3 mai 2013

L’ombre du géant – Orson Scott Card

Quatrième et dernier (en date et probablement) volume du spin-off du cycle d’Ender.
Dans cet opus Bean est confronté au risque d’explosion de l’équilibre des forces sur terre. Engagés par Peter « Locke » Wiggin A.K.A. l’hegemon, Bean et sa femme Petra devront reprendre du service. On retrouve les « anciens » de l’école de guerre et notamment ceux du djish d’Ender qui ont permis la victoire contre les doryphores de part et d’autre de cet échiquier géopolitique.
Beaucoup moins personnel que les précédents volumes, cet opus est centré sur l’ascension estimée nécessaire de l’hegemon. Néanmoins, ça se laisse très bien lire.