23 août 2014

Oscar Wilde et le jeu de la mort – Gyles Brandreth


Un souvenir de Saint-Maur en poche (édition 2014).

Après le meurtre aux chandelles, nous retrouvons Oscar Wilde, Robert Sherard (le narrateur) et Arthur Conan Doyle pour une nouvelle enquête. Encore une fois, Oscar Wilde est personnellement concerné par les assassinats car il en est en quelque sorte l'instigateur. C'est en effet à la suite d'un jeu qu'il a proposé lors d'une réunion de son club Socrate que des personnes commencent à disparaître. Le jeu en question est le jeu de la mort, chaque personne inscrit sur un papier le nom de la personne qu'il voudrait tuer. Les papiers sont ensuite placés dans une urne où ils sont tirés un à un. Le but du jeu est de trouver qui veut tuer la personne inscrite sur le bulletin et pourquoi.

Une fois de plus la flamboyance d'Oscar Wilde est rendue à merveille. On trouve aussi avec plaisir des contemporains d'Oscar Wilde comme Abraham « Bram » Stocker. Sans oublier que l'enquête est prenante car dernière victime programmée est la charmante épouse d'Oscar Wilde. Rectification : en fait l'enquête n'est palpitante que dans l'enjeu final. Lors du déroulement de l'enquête, on a l'impression qu'ils naviguent de droite à gauche sans faire de progrès jusqu'à ce qu'Oscar Wilde convoque tout le monde et déballe, avec toute la théâtralité dont il est coutumier, ses imparables conclusions.

La citation du jour : « Surveille tes pensées, car elles deviennent tes paroles, récita-t-il. Surveille tes paroles, car elles deviennent tes actions. Surveille tes actions, car elles deviennent tes habitudes. Surveille tes habitudes, car elles deviennent ton caractère. Surveille ton caractère, car il devient ton destin. »
La deuxième citation du jour qui ressemble à une citation tirée du précédent opus : « Le sérieux est l'unique refuge des gens stupides »
La troisième citation du jour : « La vérité, c'est que j'aime les superstitions. Elles donnent de la couleur à la pensée et à l'imagination. Elles s'opposent au bon sens et le bon sens est l'ennemi de ce qui est romantique. »

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