Dernièrement (en fait j’en reviens à peine), j’ai passé
quelques jours dans un endroit fort sympathique. Indice n° 1 : c’est pas
très loin de cette rue :
Indice n° 2 : c’est pas très loin de cet
immeuble :
Toujours pas trouvé ?
Réponse : ben j’étais là :
Mon impression générale : du lourd, du très lourd, du
colossal, du monumental, de l’exceptionnel ! Pourtant, ça a mal
démarré : jeudi matin je me réveille avec une belle céphalée des familles
et pénurie d’aspirine, de paracétamol et d’ibuprophène à la maison… Trajet en
train par conséquent laborieux, mais l’excitation et une pharmacie nantaise me
permettent de surmonter ce léger handicap.
Arrivée à Nantes à 12h10, arrivée à l’hôtel à 12h15, départ
pour la cité des congrès à 12h30 le sac à dos bien lourd. 12h45 :
« Bonjour, je voudrais l’entrée pour les 4 jours » et c’est parti
pour quatre jours absolument sensationnels !
Jeudi :
A peine rentré à la cité des congrès, j’ai serré la pince à
Jérôme Vincent (
ActuSF, éditeur de
l’anthologie Utopiales et Modérateur de nombreuses tables rondes). Un grand
merci à RMD (
nooSFere) qui en
cinq mots me donne le truc pour survivre : « le bar, c’est
par-là ! ».
Aux séances de dédicaces, j’ai pu voir :
- Robert Charles Wilson à qui j’ai demandé pourquoi il avait
quitté les Etats-Unis pour le Canada. Question à laquelle il m’a répondu qu’il
était certes né aux Etats-Unis mais que ses parents étaient canadiens et que
c’était donc un retour aux sources.
- Ugo Bellagamba qui me disait avoir, par moment, du mal à
concilier l’écriture avec son boulot de prof.
- Norman Spinrad (NORMAN SPINRAD !!!) à qui je n’ai pas posé de questions
tellement j’étais impressionné.
- Tommaso Pincio qui me disait que la science-fiction en Italie
est encore plus sinistrée qu’en France et qui (après l’avoir vu dessiner ma
dédicace) m’a avoué que lorsqu’il était jeune, dessinait des BD porno soft.
- Pierre Bordage (qui m’a reconnu !) à qui j’ai exposé ma
nouvelle théorie de sa présence partout : il peut voyager par la pensée
comme dans les guerriers du silence. C’est pas plus idiot que la théorie du
jumeau qui va faire les salons alors que le vrai travaille à la maison.
- Neil Gaiman (NEIL GAIMAN !!! Bon, je vais arrêter de crier comme une
adolescente pré-pubère pendant un concert de Justin Bieber… Promis !)
- Dave McKean (DAVE MCKEAN !!! Oups ! Je renouvelle ma promesse),
comme ces deux derniers étaient à la même table, je leur ai demandé s’ils
avaient l’intention de renouveler l’écriture et la réalisation d’un film
ensemble (Mirrormask) et ils
m’ont répondu que ce n’était pas prévu et que pour ça il leur faudrait du
chocolat, beaucoup de chocolat.
- Laurence Suhner qui m’a signé sa nouvelle dans l’anthologie
(j’avais déjà fait signer Vestiges…).
- Ayerdhal et Laurent Genefort
Vendredi :
Là, je me suis rendu compte que j’avais commis une
impardonnable erreur : j’ai oublié mon parapluie !
Mais à l’abri de l’intérieur (ou à l’intérieur de l’abri…)
j’ai rencontré aux séances de dédicaces :
- Christophe Lambert a qui j’ai demandé des nouvelles de
Sophie Marceau… Nyark ! Nyark !
- Robert Charles Wilson (again…) qui, en discutant météo,
avait l’impression de revenir cinq semaines en arrière (il neige à Toronto).
- Lionel Davoust avec qui j’ai partagé mon
impression sur le premier Léviathan et qui me disait que c’était
symptomatique des lecteurs de l’imaginaire mais qu’en revanche, cela plaisait
aux lecteurs de thrillers.
- Laurent Queyssi à qui j’ai dit tout le bien que je pensais
de « Comme un automate… »
- Thomas Geha (BZH !!!) avec qui j’ai honoré ma promesse
de lui apporter une bière bretonne. C’était sympa, on s’est fait un
micro-quartier breton dans la capitale vendéenne ! Dommage que Lionel
Davoust était alors occupé par une traduction…
- Joëlle Wintrebert avec qui j’ai fait un gros coup de
nostalgie : 3615 jailu, les couvs de Caza…
- Michael Moorcock (une des rockstars du jour) toujours aussi
disponible pour ses fans.
- Gérard Klein avec qui j’ai discuté du déclin de la SF en
France. Pour lui, c’est plutôt symptomatique de l’attente des gens et cette
tendance pourrait s’inverser.
- Nancy Kress là, pareil qu’avec Spinrad, trop impressionné.
J’ai aussi serré la paluche de Michel Robert (qui m’a encore
reconnu) et papotté un peu avec Ketty Steward.
Samedi :
Temps aussi radieux que la veille (je m’en veux encore
d’avoir oublié mon pépin…). Je me suis dit que ce serait sympa de prendre des
photos, les voici (elles ont été prises avant le grand rush)
La première salle de conférence :
La seconde salle de conférence :
Le bar (important !) :
L’expo Nicolas Fructus :
Regroupé dans ce très bel objet (900 €) :
L’expo Lego :
Pendant que d’autres assistaient au départ du Vendée Globe
j’ai rencontré :
- Thomas Day (qui m’a reconnu aussi ! C’est
flippant !) qui, lorsque je l’avais rencontré à Livres En Poche m’avait
dit qu’il partait s’installer à Rennes, maintenant il hésite entre Rennes et
Nîmes. Comme tout breton qui se respecte, je lui ai conseillé Rennes (sauf pour
le climat qui, pour des gens extérieur, peut sembler humide mais ce n’est
qu’une impression).
- Robert Charles Wilson (encore !) que j’ai rassuré en
lui disant que je ne le harcelai pas. Il m’a dit que YFL-500
était le numéro de la plaque d’immatriculation de sa femme mais de ne pas le
dire (oups !).
- Norman Spinrad (again !) à qui j’ai adressé mes
remerciements pour l’avant-propos de « Bleue comme une orange », je
cite : « Pour le peuple et l’exception français. Merci de votre
compréhension ». Nous avons aussi discuté des intempéries New Yorkaises
auxquelles il a échappé.
- Dave McKean à qui j’ai dit que si mon frère savait où
j’étais, il me haïrait.
- Neil Gaiman (qui fêtait ce jour là son anniversaire) que
j’ai traité de Disneyland vu la longueur de la file d’attente et qui m’a dit
avoir adoré collaborer avec Terry Pratchett (de bons présages).
- Jeanne-A Debats avec laquelle j’ai un peu discuté de son
métier de prof.
Dimanche :
Juste pour montrer le caractère océanique du climat de la
cité vendéenne, il a fait super beau et bien sûr, je n’avais pas pris mes lunettes
de soleil. Enfin bref, j’ai rencontré :
- Sara Doke que j’ai félicité pour sa modération de table
ronde (sur le féminisme) mais que j’étais solidaire de Thomas Day, seul mec à
la sus-mentionnée table ronde.
- Claude Ecken auprès de qui je me suis ridiculisé pensant
qu’il avait fait une nouvelle pour « Reines et dragons »… D’oh !
Voici qui clôt le plus grand article de ce blog. Bon, là
j’ai un gros coup de fatigue. Réveillez moi pour les Dystopiales !