20 décembre 2012

Trêve des confiseurs

Joyeuses fêtes de fin d’année (en cas d’échec de la fin du monde) !

17 décembre 2012

Le sabre de sang T2 – Thomas Geha

La chronique du tome 1 : ici.
On avait laissé Kardelj pour mort, assassiné par Tiric Sherna peu après avoir trouvé le sabre de sang. Grosse erreur ! Remis de ses blessures, il va partir en quête de sa vengeance.
On retrouve avec plaisir des personnages du premier volume, tel Weijire, dernière représentante de la race Rimaol, ou Zua Lazpoa que Tiric et Kardelj avaient malgré eux, contribué à mettre sur le trône qivhvien, ou encore Azkrè qui avait remis Kardelj sur pied mais qui s’avère être… Non, je peux pas vous le dire, ce serait spoiler.
Des « anciens » personnages, mais aussi des nouveaux qui sont tout aussi charismatiques, je pense notamment à Alb’Oli-Mando A.K.A. le masque A.K.A le muet qui va aider Kardelj dans sa quête. Le problème avec les noms que je viens de citer, c’est de mettre les lettres dans l’ordre !
Bien sûr on est surpris par le personnage principal qui était un « second couteau » dans le premier tome. Mais la surprise est de courte durée et on entre immédiatement dans le récit. Les confrontations finales (et oui ! il y en a plusieurs ! mais je ne vous dirais rien…) sont à la hauteur des promesses.

16 décembre 2012

SMEYA – Teaser VIII


Les champs du détail des items étaient présentées dans un certain ordre. Cet ordre est maintenant paramétrable dans la configuration.
Une fois cet écran validé le nouvel ordre est prise en compte…la preuve
En cas de problème, le bouton "ordre par défaut" permet de revenir à la configuration usine

15 décembre 2012

Survivants des arches stellaires – Jean-Marc Ligny

Troisième et dernier volume des recueils de nouvelles de la saga « Chroniques des nouveaux mondes ». Pour rappel le tome 1 et le tome 2.
Le thème qui se dégage de ce volume est le sexe. Avec une star interplanétaire mystique dans « La ballade de Silla », qui se termine mal dans « Eros », incestueux à cause des paradoxes temporels dans « Survivants des arches stellaires ». La dernière nouvelle (tiens ? 4 nouvelles…) « au portes de l’enfer » échappe au thème. Si on a aimé les deux premiers opus, on ne sera pas déçu par celui-ci.
En revanche, les compléments en fin de livre (repères historiques et le lexique) sont pour moi du remplissage et ne servent pas à grand chose. Le seul intérêt des repères historique est d’expliquer la numérotation des nouvelles du deuxième volume.

13 décembre 2012

Sale cabot – Heinrich Steinfest

Encore une incartade dans le milieu du polar mais c’est pour la bonne cause : maintenant, je peux targuer que j’ai lu tout Steinfest ! (enfin… tout ce qui a été traduit) Petit rappel :
Peut-être parce que c’est son premier roman, la trame policière est assez classique. Ce qui l’est moins, ce sont les personnages. Avant d’aborder la palette des personnages, un petit résumé : écrivain raté, Moritz Mortensen, tombe par hasard sur son seul lecteur. Intrigué il se met à le suivre et assiste à l’assassinat de cet unique lecteur par une femme pour le moins fatale. Pour éviter une erreur judiciaire, Mortensen engage un détective privé manchot. Revenons à la galerie des personnages : Il y a bien sûr Mortensen, veuf, rentier et écrivain raté. Ensuite, il y a Cheng, le privé manchot qui n’a de chinois que le nom et l’apparence. Enfin, il y a Rosenblüt, un « super-flic » qui se trompe, assisté de Thiel, docteur plutôt asocial. Pour conclure la liste, mon personnage préféré : Oreillard, animal domestique et point faible de Cheng, croisement improbable entre un teckel et un berger allemand d’une placidité sans failles.
Tous ces personnages, et c’est ce qui fait le « style » de Steinfest, expriment leurs pensées dans le récit et ces dernières sont, la plupart du temps, complètement décalées. Tout l’intérêt du livre est dans ces réflexions, l’intrigue restant au second plan.
Un bon moment de détente.

10 décembre 2012

Le monde, tous droits réservés – Claude Ecken

Au départ, j’avais pris ce livre pour un roman mais en fait c’est un recueil de nouvelles. Claude Ecken possède un véritable talent, celui de nous immerger dans des dystopies très crédibles. Ces univers, pas si éloignés que cela de notre réalité, nous paraissent inacceptables mais l’auteur est capable d’argumenter en leur faveur (voir les pensées de l’élève journaliste dans « Le monde, tous droits réservés » ou encore les plaidoiries de « L’unique »).
Autre aspect marquant dans beaucoup de ces nouvelles, ce sont les fondations scientifiques très sérieuses (astronomie, génétique, …).
Habituellement, pour un recueil de nouvelle, je cite ma préférée. Là, j’ai beau chercher, il n’y en a pas une qui se démarque, tellement le niveau général est très haut.
Une lecture on ne peut plus recommandable !

8 décembre 2012

9ième rencontres de l’imaginaire


Aujourd’hui se tenaient les 9ième rencontres de l’imaginaire de Sèvres… à Sèvres ! Un salon de l’imaginaire qui ne se termine pas par « ales » c’est rare !
Pour être franc, la personne que je désirais rencontrer à tout prix était Jean-Marc Ligny. Las, trois fois las il n’était pas là. Mais j’ai quand même rencontré :
Michel Robert avec qui j’ai tapé la discute (habitude que je trouve fort sympathique)
Xavier Mauméjean avec qui j’ai papoté comics (Alan Moore, Frank Miller & Dave Gibbons) et que j’ai « engueulé » parce qu’avec son nouveau boulot de dircol, je redoute qu’il n’aie moins de temps pour l’écriture.
Yves et Ada Rémy avec qui nous avons discuté onirologie (rapport à la nouvelle dans l’anthologie Dystopia) et à qui j’ai annoncé que « le prophète et le vizir » était disponible à la bibliothèque de Sèvres (la preuve en image plus bas).
Mélanie Fazi qui enchaîne toujours les travaux de traduction (elle me désespère à ne pas produire de nouvelles/romans de sa plume).
Mathieu Gaborit avec qui j’ai pas eu beaucoup de temps car l’heure du déjeuner avait sonné.
Jérôme Noirez qui a subi les perturbations de l’épisode neigeux d’hier et qui devrait participer au quatrième volume de Yirminadingrad (et je l’ai écrit de mémoire !). Aucun rapport entre les deux informations !
Et enfin Sylvie Denis grâce à laquelle une de mes chronique passe à la postérité dans la revue de presse de l’éditeur (la chronique et la postérité)

Quelques photos de l’exposition Fleuve Noir Anticipation :

Avec « le prophète et le vizir » pas très loin :

7 décembre 2012

Contrepoint – Collectif


Anthologie menée par Laurent Gidon chez ActuSF, c’est un véritable défi qui a été proposé aux auteurs : une histoire sans « guerre, ni conflit, ni violence ». Pour certains cela s’apparente à une soupe sans sel, un baiser sans moustache ou une bière sans alcool.
Ils sont 9 à relever le gant : Timothée Rey, David Bry, Sylvie Lainé, Lionel Davoust, Laurent Queyssi, Charlotte Bousquet, Stéphane Beauverger, Xavier Bruce et Thomas Day avec plus ou moins de succès. Pas forcément dans le respect du cahier des charges mais dans l’intérêt suscité chez le lecteur.
Pour moi, ceux qui s’en sortent le mieux sont David Bry, Lionel Davoust, Charlotte Bousquet, Stéphane Beauverger et Xavier Bruce. Cela fait quand même 5 sur 9 (Thomas Day étant hors catégorie). Justement, puisqu’on en parle, Thomas Day quant à lui a décidé de tourner cet appel à texte en dérision. Si nous avions besoin d’une preuve au vu de sa bibliographie, il est physiquement (génétiquement ?) incapable de relever ce genre de défi.
La citation du jour que nous devons à Sylvie Lainé : « J’emporte mon arme de poing – elle pourrait abattre un éléphant en plein vol, paraît-il. »
La seconde citation du jour que nous devons à Thomas Day (éloignez les enfants du blog !) : « Le vin rouge, c’est comme la sodomie passive, c’est moyennement cool d’être à sec. »
J’oubliais, élément appréciable et non des moindres, cette anthologie est gratuite pour l’achat de deux livres chez ActuSF. En ces temps de crise, ça fait plaisir.

6 décembre 2012

Mission M’Other – Pierre Bordage / Melanÿn / Philippe Coriat

D’abord c’est un bel objet : couverture rigide, fermeture aimantée, ruban « marques-ta-page »…
Ensuite, c’est une belle histoire : Lia, une quinzaine d’année environ, est la seule survivante d’une mission scientifique dans l’espace. A son retour sur terre, elle se confronte à un monde post-apocalyptique sans pitié.
Enfin, le principe est original : comme dans un « vrai » carnet de bord, des éléments sont joints (carte géographique, page de journal, …), des petits dessins sont incrustés dans le texte. Ce qui est plus rare sont les belles illustrations.
En revanche, ce qui est rageant, c’est quand il en manque un (d’élément joint), moi c’est le dernier qui me manque : « le dénouement sous scellé » Gniiii !

5 décembre 2012

Waylander III : Le héros dans l’ombre – David Gemmell


- Mode cerveau off -
Moi plus grand assassin du monde. Moi faire peur à tout le monde. Moi arrêter invasion de démons.
- Mode cerveau on -
Toute ressemblance avec Chuck Norris n’est pas à exclure.
Distrayant mais sans plus. Un exemple typique de littérature pop-corn.

4 décembre 2012

Jackpots – Robert A. Heinlein


Encore un recueil de 4 nouvelles chez ActuSF. Quatre semble être leur nombre d’or. Cette fois-ci c’est feu Robert Heinlein qui s’y colle. Typiquement, un récit heinleinien (ça fait beaucoup de « e », « i » et « n ») suit le parcours de personnages exceptionnels qui, comme ils sont exceptionnels, vivent un destin aussi exceptionnel quitte à changer la face de l’humanité mais avec généralement une fin positive. Ce recueil réunit des nouvelles qui cassent ce schéma : même si le personnage principal est au-dessus de la moyenne, même s’il vit une histoire incroyable, s’il s’en sort, ce n’est pas indemne.
La plus anxiogène est sans conteste « Solution non satisfaisante » où Heinlein, peu avant la bombe atomique, imagine une arme de destruction massive pour stopper l’hégémonie nazie. Non seulement l’arme qu’il imagine est effrayante mais les conséquences de cette « invention » sont encore plus effroyables.

2 décembre 2012

Les chants de glace – Jean-Marc Ligny


Deuxième recueil de 4 nouvelles dans la série « Chroniques des nouveaux mondes » (toujours chez ActuSF). Encore une fois Jean-Marc Ligny nous montre la maîtrise son imagination débordante. Je suis pour ma part fier (autocongratulation) d’avoir trouvé assez tôt la chute avant qu’elle ne soit écrite dans « La guerre de trois seconde » qui est pour moi, la nouvelle la plus intéressante du recueil. Sous la forme d’une émission télé, cette nouvelle revient sur la mort instantanée de plus de la moitié de l’espèce humaine (ça ressemble un peu aux reportages d’Arte). En revanche, il faudra m’expliquer pourquoi les nouvelles son numérotées 2325, 2328, 2357 et 2388. Est-ce l’année ? L’index de la nouvelle ? les autres ayant disparues… Je reste perplexe.

1 décembre 2012

Anthologie Dystopia 01 – Collectif

Comme son nom l’indique, première anthologie de cette petite maison d’édition, en fait, je devrai dire « de cette petite association » (c’est bien expliqué dans la présentation qui préface le livre). Sommaire :
  • « Le vieux M. Boudreaux » de Lisa Tuttle : efficace, oppressant, et légèrement frustrant comme toujours avec Lisa Tuttle.
  • « Blanche-Neige » de Jean-Marc Agrati : attention ! Contrairement à ce que peut indiquer le titre, éloignez les enfants du texte !
  • « Coups de pistolet dans la forêt » de Yves et Ada Rémy : le rêve gigogne dans un texte qui ravira les amoureux de la langue française.
  • « L’arbre aux épines » de Robert Holdstock et Gary Kilworth : la quête de la vie éternelle dans un journal intime.
  • « Journal anticipé d’un écrivain mythomane » de Jacques Mucchielli : troublante nouvelle posthume.
  • « Entretien avec Leo Henry, Jacques Mucchielli & Stéphane Perger » mené par Benjamin Dromard : j’ai zappé car les questions et les réponses sont largement stratosphérique par rapport à mon plafond que j’ai bas. Peut-être aussi parce que j’ai été traumatisé par les analyses de livre du collège ou lycée…
  • « Sur le fleuve (extrait) » de Léo Henry et Jacques Mucchielli : frustrant car juste un extrait.

Au final une très bonne anthologie représentative du travail de cette association.

28 novembre 2012

La dernière flèche – Jérôme Noirez


On connaît tous le mythe de Robin des Bois, forêt de Sherwood, shérif de Nottingham, Marianne, Petit Jean, Frère Tuck et tout et tout. Mais pour ce qu’on en savait, cela s’arrêtait au happy end. Jérôme Noirez nous en propose la suite vécue par la fille de Robin de Loxley. Comme bon sang ne saurait mentir, elle a hérité des qualités de son père : archère émérite, sens de la justice hypertrophié… On retrouve aussi avec plaisir les personnages que nous avons découvert dans une des adaptations de la légende, Disney, Kevin Costner ou Errol Flynn pour les plus âgés.
Sise dans la ville de Londres, cette dernière est à considérer comme un personnage à part entière. Ses mendiants, ses marchés, ses monuments architecturaux, son atmosphère contribuent à l’ambiance du roman.
J’ai été agréablement surpris par la présence de la dimension fantastique de plus en plus prégnante au fil du récit. Surpris d’autant plus que cet aspect n’est pas annoncé par la quatrième de couverture.
Les personnages sont attachants, l’intrigue est originale, ça bouge, la lecture est fluide sans oublier des touches d’humour… Tout ce que j’attends d’un livre pour la jeunesse.
La citation du jour : « Dans son alphabet personnel, le crachat était la vingt-septième lettre ».
Petit message personnel à l’auteur : je suis un grand fan de l’enquêteur Ryôsaku, et de son marteau à sagesse et désespère sincèrement de ne pas le revoir. Voilà, c’est dit !

27 novembre 2012

Le voyageur solitaire – Jean-Marc Ligny

Petit à petit, je commence à me faire une belle collection chez ActuSF…
Ce recueil de 4 nouvelles rassemble pour moitié des écrits précédemment publiés dans la mythique collection « Anticipation » de Fleuve Noir, les autres étant parus dans des magazines spécialisés (Fiction et Phénix). Toutes ont été révisées pour la présente édition.
Point commun de ces nouvelles : la solitude. Qu’elle soit voulue dans « Le voyageur solitaire », recherchée dans « Le traqueur d’extrêmes », caractéristique dans « Le cas du chasseur » ou subie dans « L’astroport ».
Après une intéressante préface sur l’origine et l’histoire des chroniques des nouveaux mondes, nous avons droit à un échantillon de l’impressionnante maîtrise de Jean-Marc Ligny. Un livre à la hauteur de mes espérances.

26 novembre 2012

Les fables de l’Humpur – Pierre Bordage

Ou l’épopée de Véhir, mi-homme mi-porc, à la recherche des dieux humains dans un monde dominé par les prédateurs qu’ils soient hurles, ronges ou miaules. Science-fiction ? Fantasy ? Le classement de cette œuvre n’est pas évident.
Encore une fois Bordage nous emporte dans une quête menée par les personnages les moins susceptible d’achever cette même quête. Comme Coluche disait « …mais pour eux ça va être dur ! » et c’est le cas.
Une pincée de « La ferme des animaux », des fables de La Fontaine, de « L’île du dr. Moreau » pour le thème animalier, ce livre m’a rappelé aussi, bien qu’il aie été écrit avant, la trilogie « Enjomineur » pour l’argot.
Au delà de l’épopée et de la décadence de la civilisation, c’est une critique de l’homme : « science n’est pas conscience ».
Je pense que sur mon exemplaire (J’ai lu 2009), il y a eu un problème sur la quatrième de couverture : « …le langage abâtardi d’une civilisation à l’agon »… tant pis pour « ie »

25 novembre 2012

Diététique


Gand amateur devant l’éternel de repas équilibrés, je désespère trouver un bon welsh en région parisienne. Pour les lecteurs qui ne connaîtraient pas les spécialités culinaires du ch’nord, un welsh, ou welsh rarebit, est une tranche de pain de mie surmontée d’une  tranche de jambon, un peu de moutarde, de bière, le tout noyé dans du cheddar fondant. Généralement servi avec des frites et une bière, il est difficile de se lever de table après ce traitement. 
Quand je vous dis « noyé »... (l’œuf est en option)

Malheureusement, dans ce carrefour international qu’est Paris, où l’on trouve des restaurants de tous les pays de la planète (Tibet compris), le welsh se fait rare. Après trois tentatives infructueuses, nous (le collègue en fait) avons trouvé un welsh acceptable mais un peu petit, sans frites et surtout onéreux.
Alors je lance la question à la communauté des surfeurs numériques « Où peut-on trouver un welsh digne de ce nom en région parisienne ? ». N’hésitez pas à laisser un commentaire et après essai, je vous en serais peut-être éternellement reconnaissant.

24 novembre 2012

Pèlerinage – Sylvie Denis

Recueil de 5 nouvelles chez ActuSF, il couvre une période de 12 ans. Par conséquent les nouvelles sont très différentes : entre la touffeur de la jungle de « Pèlerinage » et l’atmosphère aseptisé d’un hôpital dans « Le ventre de la mer ».
Pour un auteur, j’apprécie particulièrement la diversité des thèmes traités. Si je devais n’en choisir qu’une, ce serait « La dame du Wisconsin » mais encore, c’est si je devais n’en choisir qu’une.

22 novembre 2012

SMEYA – Teaser VII


Le dernier épisode : SMEYA – Teaser VI.

La nouveauté du jour : intégration d’un gestionnaire de prêt. Des fois on prête des trucs, et au bout d’un moment on ne sait plus à qui. Maintenant la solution tient dans la main !
Sur le détail d’un item, que ce soit un livre, un CD, un DVD…, il y a un bouton permettant le prêt de l’item :

En cliquant dessus, il suffit d’indiquer à qui (champ obligatoire) et jusque quand (optionnel) : 

Une fois les informations validées, le détail de l’item change pour devenir : 

A l’aide du bouton « Rendu », on revient dans l’état initial.
Nouveau aussi, les styles « girly » et « textile » : 


20 novembre 2012

Aliens mode d’emploi – Laurent Genefort


Sous-titre : « Manuel de survie en situation de contact extraterrestre ».
Complément de « Points chauds » du même auteur, ce livre est d’un guide du contact avec les aliens. Ambiance beaucoup plus légère que « points chauds » mais moins humoristique que le guide de survie en territoire zombie de Max Brooks.
J’ai beaucoup aimé les pictogrammes de Cedric Bucaille qui parsèment le livre rappelant ceux que l’on trouve sur les portes des toilettes. J’ai aussi beaucoup apprécié les pages de notes où l’utilisateur de ce guide peut compléter avec sa propre expérience.
La citation du jour : « Une fois sa lecture achevée, le lecteur songera peut-être qu’après tout, l’homme est un alien comme les autres. »

19 novembre 2012

Points chauds – Laurent Genefort


Nous ne sommes pas seuls dans le vaste univers mais nous n’aurions jamais imaginé une rencontre telle que l’a écrit Laurent Genefort. Des « bouches » apparaissent, vomissent un flot d’extra-terrestres, font une pause et recommencent.
N’attendez pas de ce roman le pourquoi ou le comment. En effet, environ une demi douzaine de personnages se succèdent pour raconter comment ils appréhendent le phénomène, et ce sur 17 ans : un militaire, un scientifique, un nénètse, une humanitaire…
Au delà de la digestion de l’événement, ce livre est un prétexte pour montrer ce que l’humanité a de meilleure et de pire… surtout de pire : xénophobie, exploitation, éradication qui ne sont pas sans rappeler « District 9 » (l’accent australien en moins).
Mentions spéciales à, d’une part la couverture d’une sobriété efficace et d’autre part au port-folio de Manchu qui a superbement représenté une sélection d’aliens.
La citation du jour mais qui ne fait pas partie du texte de Genefort : « Imprimé en France (sol-3) ». Note : après vérification sur mon échantillon des livres du Bélial, ce n’est pas le seul livre portant cette mention mais elle est particulièrement adaptée pour celui-là.

18 novembre 2012

Infiltrés – Laurent Queyssi


Bon, que je vous prévienne tout de suite : c’est un « thriller » à destination des adolescents. Ceci étant dit, vous comprendrez que je n’aie pu lire ce roman qu’avec un perpétuel sourire condescendant. Tous les clichés du genre sont utilisés y compris dans le pitch : un ado paraplégique mais super intelligent est repéré après avoir cracké la CIA, il est alors recruté par la DCRI (french thriller) pour récupérer un dangereux virus.
Pourtant amateur occasionnel de littérature jeunesse avec par exemple les Harry Potter, les « à la croisée des mondes » et les Bottero, j’avoue que là, je suis bien trop vieux (d’au moins 30 ans). Le pompon a été atteint avec le fauteuil roulant qui se transforme en jet-pack.
Si vous êtes (ou avez) un adolescent technophile, ce bouquin est pour vous (ou pour lui).

17 novembre 2012

Lancements Dystopia : « Tadjélé – Récits d’exil » et « Anthologie 01 »


Cet après midi avait lieu à la librairie Charybde le lancement conjoint du 3ième volume (sur 4) de la série « Yirminadingrad » et de la première anthologie Dystopia. Etaient donc présents (dans l’ordre des chaises) Laurent Kloetzer, Léo Henry et Stéphane Perger pour « Tadjélé », Jean-Marc Agrati et Laurent Rivelaygue pour l’anthologie.
Autour des tables sont passés entre autres Thomas Day (qu’on ne présente plus), Stéphane Beauverger (le déchronologue, le cycle du chromozome), Nébal et RMD… Ce que j’aime dans les événements de cette librairie, c’est l’ambiance très détendue sans oublier le café et les bonbons. Une excellente manière de passer un samedi après-midi en bonne compagnie.

16 novembre 2012

Anthologie Utopiales 2012 – Collectif

Avec des noms aussi prestigieux que Neil Gaiman, Robert Charles Wilson, Nancy Kress et j’en passe, cette anthologie est inratable pour les amateurs du genre. Fierté personnelle : mon exemplaire est signé par presque tous les auteurs participants.
Après une très bonne introduction bourrée de références SF et Utopiales rédigée par Roland Lehoucq et Ugo Bellagamba, ma nouvelle préférée est sans conteste celle de Claude Ecken, « La fin de Léthé » dont la fin m’a traumatisée. En seconde position vient la courte nouvelle de Neil Gaiman « Et pleurer, comme Alexandre » dont est extraite la citation du jour (patience !).
En revanche, la nouvelle d’Ayerdhal « RCW » qui comme son titre l’indique est un texte hommage à Roland C. Wagner a créée chez moi un sentiment bizarre. Elle n’est pas mauvaise bien au contraire, mais c’est bizarre (bis).
En conclusion : encore une très bonne anthologie !
La citation du jour : « et on ne défait pas d’omelette sans décasser des œufs. »

15 novembre 2012

Le sabre de sang T1 – Thomas Geha


Un soldat et une épée magique, leur rencontre était inévitable et c’est justement le chemin de cette rencontre qui est décrit dans ce premier volume. D’un coté le soldat Tiric Sherna et de l’autre l’épée de sang. De l’aventure donc avec des personnages aussi disparates qu’attachants dans un monde en passe d’être dominé par les reptiliens Qivhviens.
Mis à part le bref interlude, le récit est narré par le soldat et il est intéressant de constater son évolution notamment dans son langage qui, de châtié au début, fait de plus en plus d’incursions dans un langage plus « libéré » (ça rappelle Pépé).
Au delà de la comparaison avec le cycle de Tschaï (pour les multiples races) et avec la saga d’Elric (pour l’épée), ce livre vit sa propre existence et le traitement réservé aux héros est sans concessions (pour rester poli : je suis resté sur le fondement par la fin).
La citation du jour : « Deux résurrections en une journée. Au moins une de trop pour un esprit raisonnable. »

14 novembre 2012

Revanche – Dan Simmons

Deuxième volet des aventures de Joe Kurtz, détective privé sans licence. Dans cet opus les emmerdes continuent de s’entasser sur les épaules de Joe : de un, sa tête est mise à prix par une famille mafieuse. De deux, il fortement soupçonné d’avoir abattu un flic. De trois, la fille de sa défunte partenaire a des ennuis avec son père adoptif. De quatre, un tueur en série extrêmement intelligent l’a pris pour cible. De cinq, une autre famille mafieuse l’a dans son collimateur. Bref, c’est pas la joie.
Plus machiavélique que le premier volume, cet épisode (qui le suit directement) est encore plus jouissif. Il faut donc lire le premier volet avent celui-ci. Mention spéciale à Arlène, l’assistante placide de Joe qui ne manque pas de ressources.
La citation du jour : « Mais c’était peu probable, vu que les flics en civil, comme les serpents ou les bonnes sœurs, allaient toujours par deux. »
L’autre citation du jour : « - L’attente risque d’être longue, et il va faire aussi glacé que dans le cul flapi d’une sorcière. »

13 novembre 2012

Dystopiales 4


A peine remis des Utopiales, en route pour les Dystopiales quatrièmes du nom avec une belle affiche, jugez vous-même :
  • Laurent Genefort
  • Manchu
  • Robert Charles Wilson
  • Norman Spinrad
  • Thomas Day
  • Stéphane Beauverger
  • Tarik Noui
  • Yves & Ada Rémy
Tout ça sent les retombées des Utos mais qui irait s’en plaindre ?
Echaudé, j’avais pris mon parapluie mais oublié mon appareil photo : pas une goutte de pluie et pas de photos non plus. D’oh !
Réflexion de Thomas : « c’est bizarre, on revoit les gens qu’on a vu aux Utopiales… »
J’en ai profité pour confirmer à Robert Charles Wilson que « I’m still not stalking him » mais ce coup-ci, il ne m’a pas cru…
Las, les bonnes choses ont une fin et demain il faudra reprendre le train-train habituel. Prochaine étape le 8 décembre pour les rencontres de l’imaginaire de Sèvres.

12 novembre 2012

ZUTOS


Dernièrement (en fait j’en reviens à peine), j’ai passé quelques jours dans un endroit fort sympathique. Indice n° 1 : c’est pas très loin de cette rue :
Indice n° 2 : c’est pas très loin de cet immeuble :
Toujours pas trouvé ?
Réponse : ben j’étais là :
Mon impression générale : du lourd, du très lourd, du colossal, du monumental, de l’exceptionnel ! Pourtant, ça a mal démarré : jeudi matin je me réveille avec une belle céphalée des familles et pénurie d’aspirine, de paracétamol et d’ibuprophène à la maison… Trajet en train par conséquent laborieux, mais l’excitation et une pharmacie nantaise me permettent de surmonter ce léger handicap.
Arrivée à Nantes à 12h10, arrivée à l’hôtel à 12h15, départ pour la cité des congrès à 12h30 le sac à dos bien lourd. 12h45 : « Bonjour, je voudrais l’entrée pour les 4 jours » et c’est parti pour quatre jours absolument sensationnels !

Jeudi :
A peine rentré à la cité des congrès, j’ai serré la pince à Jérôme Vincent (ActuSF, éditeur de l’anthologie Utopiales et Modérateur de nombreuses tables rondes). Un grand merci à RMD (nooSFere) qui en cinq mots me donne le truc pour survivre : « le bar, c’est par-là ! ».
Aux séances de dédicaces, j’ai pu voir :
  • Robert Charles Wilson à qui j’ai demandé pourquoi il avait quitté les Etats-Unis pour le Canada. Question à laquelle il m’a répondu qu’il était certes né aux Etats-Unis mais que ses parents étaient canadiens et que c’était donc un retour aux sources.
  • Ugo Bellagamba qui me disait avoir, par moment, du mal à concilier l’écriture avec son boulot de prof.
  • Norman Spinrad (NORMAN SPINRAD !!!) à qui je n’ai pas posé de questions tellement j’étais impressionné.
  • Tommaso Pincio qui me disait que la science-fiction en Italie est encore plus sinistrée qu’en France et qui (après l’avoir vu dessiner ma dédicace) m’a avoué que lorsqu’il était jeune, dessinait des BD porno soft.
  • Pierre Bordage (qui m’a reconnu !) à qui j’ai exposé ma nouvelle théorie de sa présence partout : il peut voyager par la pensée comme dans les guerriers du silence. C’est pas plus idiot que la théorie du jumeau qui va faire les salons alors que le vrai travaille à la maison.
  • Neil Gaiman (NEIL GAIMAN !!! Bon, je vais arrêter de crier comme une adolescente pré-pubère pendant un concert de Justin Bieber… Promis !)
  • Dave McKean (DAVE MCKEAN !!! Oups ! Je renouvelle ma promesse), comme ces deux derniers étaient à la même table, je leur ai demandé s’ils avaient l’intention de renouveler l’écriture et la réalisation d’un film ensemble (Mirrormask) et ils m’ont répondu que ce n’était pas prévu et que pour ça il leur faudrait du chocolat, beaucoup de chocolat.
  • Laurence Suhner qui m’a signé sa nouvelle dans l’anthologie (j’avais déjà fait signer Vestiges…).
  • Ayerdhal et Laurent Genefort

Vendredi :
Là, je me suis rendu compte que j’avais commis une impardonnable erreur : j’ai oublié mon parapluie !
Mais à l’abri de l’intérieur (ou à l’intérieur de l’abri…) j’ai rencontré aux séances de dédicaces :
  • Christophe Lambert a qui j’ai demandé des nouvelles de Sophie Marceau… Nyark ! Nyark !
  • Robert Charles Wilson (again…) qui, en discutant météo, avait l’impression de revenir cinq semaines en arrière (il neige à Toronto).
  • Lionel Davoust avec qui j’ai partagé mon impression sur le premier Léviathan et qui me disait que c’était symptomatique des lecteurs de l’imaginaire mais qu’en revanche, cela plaisait aux lecteurs de thrillers.
  • Laurent Queyssi à qui j’ai dit tout le bien que je pensais de « Comme un automate… »
  • Thomas Geha (BZH !!!) avec qui j’ai honoré ma promesse de lui apporter une bière bretonne. C’était sympa, on s’est fait un micro-quartier breton dans la capitale vendéenne ! Dommage que Lionel Davoust était alors occupé par une traduction…
  • Joëlle Wintrebert avec qui j’ai fait un gros coup de nostalgie : 3615 jailu, les couvs de Caza…
  • Michael Moorcock (une des rockstars du jour) toujours aussi disponible pour ses fans.
  • Gérard Klein avec qui j’ai discuté du déclin de la SF en France. Pour lui, c’est plutôt symptomatique de l’attente des gens et cette tendance pourrait s’inverser.
  • Nancy Kress là, pareil qu’avec Spinrad, trop impressionné.
J’ai aussi serré la paluche de Michel Robert (qui m’a encore reconnu) et papotté un peu avec Ketty Steward.

Samedi :
Temps aussi radieux que la veille (je m’en veux encore d’avoir oublié mon pépin…). Je me suis dit que ce serait sympa de prendre des photos, les voici (elles ont été prises avant le grand rush)
La première salle de conférence :
La seconde salle de conférence :
Le bar (important !) :
L’expo Nicolas Fructus :
Regroupé dans ce très bel objet (900 €) :
L’expo Lego :
Pendant que d’autres assistaient au départ du Vendée Globe j’ai rencontré :
  • Thomas Day (qui m’a reconnu aussi ! C’est flippant !) qui, lorsque je l’avais rencontré à Livres En Poche m’avait dit qu’il partait s’installer à Rennes, maintenant il hésite entre Rennes et Nîmes. Comme tout breton qui se respecte, je lui ai conseillé Rennes (sauf pour le climat qui, pour des gens extérieur, peut sembler humide mais ce n’est qu’une impression).
  • Robert Charles Wilson (encore !) que j’ai rassuré en lui disant que je ne le harcelai pas. Il m’a dit que YFL-500 était le numéro de la plaque d’immatriculation de sa femme mais de ne pas le dire (oups !).
  • Norman Spinrad (again !) à qui j’ai adressé mes remerciements pour l’avant-propos de « Bleue comme une orange », je cite : « Pour le peuple et l’exception français. Merci de votre compréhension ». Nous avons aussi discuté des intempéries New Yorkaises auxquelles il a échappé.
  • Dave McKean à qui j’ai dit que si mon frère savait où j’étais, il me haïrait.
  • Neil Gaiman (qui fêtait ce jour là son anniversaire) que j’ai traité de Disneyland vu la longueur de la file d’attente et qui m’a dit avoir adoré collaborer avec Terry Pratchett (de bons présages).
  • Jeanne-A Debats avec laquelle j’ai un peu discuté de son métier de prof.

Dimanche :
Juste pour montrer le caractère océanique du climat de la cité vendéenne, il a fait super beau et bien sûr, je n’avais pas pris mes lunettes de soleil. Enfin bref, j’ai rencontré :
  • Sara Doke que j’ai félicité pour sa modération de table ronde (sur le féminisme) mais que j’étais solidaire de Thomas Day, seul mec à la sus-mentionnée table ronde.
  • Claude Ecken auprès de qui je me suis ridiculisé pensant qu’il avait fait une nouvelle pour « Reines et dragons »… D’oh !

Voici qui clôt le plus grand article de ce blog. Bon, là j’ai un gros coup de fatigue. Réveillez moi pour les Dystopiales !