Encore une incartade dans le milieu du polar mais c’est pour
la bonne cause : maintenant, je peux targuer que j’ai lu tout
Steinfest ! (enfin… tout ce qui a été traduit) Petit rappel :
- Le onzième pion
- Requins d’eau douce
- Et enfin « Sale cabot »
Peut-être parce que c’est son premier roman, la trame
policière est assez classique. Ce qui l’est moins, ce sont les personnages.
Avant d’aborder la palette des personnages, un petit résumé : écrivain
raté, Moritz Mortensen, tombe par hasard sur son seul lecteur. Intrigué il se
met à le suivre et assiste à l’assassinat de cet unique lecteur par une femme
pour le moins fatale. Pour éviter une erreur judiciaire, Mortensen engage un
détective privé manchot. Revenons à la galerie des personnages : Il y a
bien sûr Mortensen, veuf, rentier et écrivain raté. Ensuite, il y a Cheng, le
privé manchot qui n’a de chinois que le nom et l’apparence. Enfin, il y a
Rosenblüt, un « super-flic » qui se trompe, assisté de Thiel, docteur
plutôt asocial. Pour conclure la liste, mon personnage préféré :
Oreillard, animal domestique et point faible de Cheng, croisement improbable
entre un teckel et un berger allemand d’une placidité sans failles.
Tous ces personnages, et c’est ce qui fait le
« style » de Steinfest, expriment leurs pensées dans le récit et ces
dernières sont, la plupart du temps, complètement décalées. Tout l’intérêt du
livre est dans ces réflexions, l’intrigue restant au second plan.
Un bon moment de détente.
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