7 octobre 2012

It’s a mad mad world


Il y a quelques jours, j’ai constaté avec effroi que ma carte bancaire avait expiré à la fin du mois dernier. Je vous passe les conversations surréalistes avec ma banque pour régler le problème (et c’est pas fini). En fait, j’ai été atterré par la suspicion engendrée par l’unique moyen de paiement restant : mon chéquier. A la gare, pour acheter des billets de train il m’a fallu présenter non pas une, mais deux pièces d’identité (j’ai eu peur d’avoir droit à la fouille rectale). Dans un autre magasin, franco : « On ne prend pas les chèques », dans un autre j’ai eu droit à un interrogatoire : « Vous habitez où ? Vous êtes déjà venu ici ? Pourquoi vous ne payez pas par carte ? », suivi par la sentence « J’espère que je n’aurais pas de problèmes pour encaisser le chèque » et tout ça, devant les autres clients.
Je partage l’humiliation quotidienne des personnes de couleur qui font régulièrement l’objet de contrôles d’identité. Avec quelques kilos de muscles en plus j’en viendrais à suivre les conseils de Marilyn Manson : « Use your fist and not your mouth »

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