Ambiance abyssale pour ce roman de Peter Watts. Afin de
travailler en eaux profondes, une entreprise, l’ARE, recrute et modifie
physiquement des inadaptés sociaux ou des traumatisés.
Une très grande partie du roman est une espèce de huis-clos
(malgré la vastitude de l’océan) décrivant les interactions entre les
protagonistes rarement sains d’esprits. Les faiblesses psychologiques et la
claustrophobie aidant, certains pètent les plombs et disparaissent ou meurent.
Les autres s’endurcissent et apprennent à vivre dans ces conditions. Tout cela
pour arriver à une espèce de statu quo qui fonctionne (peut être trop bien)
jusqu’à l’adoption du milieu aquatique quitte à abandonner la part d’humanité qui
leur restaient. Une décision prise à la surface va tout bouleverser dans le
dernier quart du roman.
Digne représentant de la hard S-F, ce roman laisse un goût
d’inachevé qui sera certainement levé dans la ou les prochaines aventures de
Lenie Clarke (j’ai un temps de retard car je me limite aux versions poches).
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