Fin de la semaine Steinfest avec le onzième pion et pour une
fois les « critiques » de la quatrième de couverture sont
méritées : « …le maître de la comparaison insolite.. »,
« Un recueil d’aphorismes grandioses… ». Alors si vous cherchez un
polar classique avec un flic génial/dépressif/asocial, passez votre
chemin !
Suite au passage d’une pomme à travers une vitre, Georg
Stransky disparaît. Lilli Steinbeck enquête accompagnée d’un ancien barbouze
obèse quasi-invulnérable (je n’exagère pas). Le reste n’est pas
résumable : des dodos, un bébé qui braille, le Yémen, St Paul…
Je me suis régalé avec les comparaisons et aphorismes mais
je dois avouer que j’ai été frustré par la fin, car cette enquête est plus
prenante que celle de « Requins d’eau douce » et je n’aurais pas été
surpris par un second volet.
Quelques citations du jour (une seule n’était pas
suffisante…) :
« L’instinct est un bon ami, tantôt il a raison, tantôt
non, mais ses intentions sont toujours bonnes »
« Sa voix possédait l’arrogance d’un morceau de savon
qui vous glisse des mains »
« Venez seul. Cette histoire a montré que moins on est
nombreux, mieux on se tape dessus »
« …, à Paris – ville qui exhibe son charme comme s’il
s’agissait d’un slip léopard surdimensionné – … »
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