4 janvier 2013

Les derniers hommes – Pierre Bordage

Quand je pars en vacances, j’évite de prendre des kilos de bouquins (parce que les livres, c’est lourd…) et je n’en prend qu’un, bien épais, bien touffu qui va m’occuper (avec un peu de chance) toutes les vacances. Pari réussi avec « Les derniers hommes » : 670 pages dans son édition J’ai lu et ça m’a tenu 10 jours.
Après la troisième guerre mondiale, bien plus radicale que les deux premières, l’humanité (ou ce qui en reste) lutte pour sa survie contre les reliquats de cette guerre (maladie génétiques, hordes de chiens sauvages, et j’en passe et des meilleurs). Les survivants sont devenu nomades et chaque clan est responsable d’un domaine de la survie. Pour les aquariotes, le clan de Solman (le héros), c’est la fourniture de l’eau en respect avec l’éthique nomade. Pour les albains, c’est la fourniture de kaoua, pour les slangs, la fourniture des armes, et cætera. Solman, boiteux mais extra-lucide, va tenter de mener son clan et à plus forte raison l’humanité vers sa survie, car une intelligence diabolique s’évertue à supprimer les derniers hommes.
Au delà de l’âpre lutte pour la survie, le roman propose une vision intéressante de l’apocalypse : ce n’est pas ce qui est prévu par la bible mais plutôt l’interprétation (forcement mauvaise) de ces textes par une « élite éclairée » qui se trouve être à l’origine de la troisième guerre mondiale. De plus, les révélations parsemées judicieusement en font un roman prenant et agréable à lire.

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