Une découverte de Saint-Maur
en Poche dans la collection « Grands détectives » de
10/18.
Dans le Londres de la fin du XIXième
siècle, un ami (amant ?) d'Oscar Wilde est assassiné, ce
dernier découvre le corps qui disparaît mystérieusement le
lendemain. Assisté de son ami Robert Sherard (qui est à la fois le
narrateur et un personnage réel), le plus célèbre dandy
britannique va mener l'enquête.
Il est des bouquins dont vous savez,
après avoir lu une dizaine de pages, qu'il sera très difficile de
les poser (ne serait-ce que pour des choses aussi triviales que
travailler, manger ou dormir du sommeil du juste). Ce livre en fait
partie. On est littéralement plongé dans l'époque victorienne,
dans laquelle on retrouve avec plaisir Arthur Conan Doyle1,
dans laquelle aussi, Jack l'éventreur sévit à Whitechapel. De
plus, la personnalité (enfin, la personnalité que j'associais au
personnage) d'Oscar Wilde est rendue à merveille. Enfin, l'enquête
en elle-même est absolument prenante.
A propos de l'enquête, il y a un
parallèle certain entre le couple Oscar Wilde – Robert Sherard et
Sherlock Holmes – John Watson. Le premier étant le personnage
central, l'autre relatant les progrès du premier tout en étant
parfois utilisé par le premier.
Bref : un « must have ».
Merci monsieur Brandreth.
La citation du jour : « La
constance, comme vous le savez, est l'ultime refuge de ceux qui
manquent d'imagination »
La deuxième citation du jour (parce
qu'on ne se lasse jamais des citations d'Oscar Wilde) : « J'ai
des goûts simples ; je me contente de ce qu'il y a de
meilleur »
La troisième citation du jour (pour la
route) : « Il ne faut jamais attendre de réponse à ses
prières, Robert ! Si vous en recevez, elles cessent d'être des
prières pour devenir des correspondances... »
1 faut-il le rappeler ?
L'homme qui a créé Sherlock Holmes !
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