Une autre découverte des dystopiales
publié chez Mirobole
Édition.
A première vue, cet ouvrage s'apparente à un recueil de nouvelles
fantastiques. Dans la première, un groupe de filles pas très
catholiques participent à un sabbat encore moins catholique. Dans la
seconde, historique celle-ci, une famille paisible de fermiers est
décimée par des soldats et, dans ses derniers instants, l'homme,
assisté de sa belle mère, lance une malédiction. Ainsi de suite
jusqu'à la page 121 (sur 345), où je me suis rendu compte que la
nouvelle que j'étais en train de lire était liée à la première.
Toute
les nouvelles ne sont pas liées (encore que...) mais un fil rouge
est présent.
La qualification n'est pas de moi, mais elle est tellement justifiée
que je la reprend ici (merci ô qualificateur anonyme !) :
« c'est du Lovecraft sans les adjectifs ». C'est
difficile à décrire mais le coup de force de cet auteur est à la
fois de nous plonger dans une ambiance extrêmement lourde tout en
maintenant l'attention avec des incursions d'action fantastique. On
est partagé entre l'envie de croire que c'est juste dans
l'imagination des protagonistes et l'envie, aussi forte, de plonger
dans le fantastique jusqu'à ce moment, dans chaque « nouvelle »
où l'ambiguïté est levée.
Efficace et sans fioriture. Fager est un auteur à suivre pour tous les
amateurs de Lovecraft et les autres. Vive la Suède !
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