Cinquième (!!) édition du recueil de nouvelles dont la
première était en 1968. Pour la petite histoire (et comme j’ai eu la chance de
rencontrer les auteurs lors des dystopiales n°5), à la sortie du service presse
de la première édition, les auteurs ont été surpris de voir beaucoup de monde
courir dans la rue (quelle époque !).
Dans un monde avec deux lunes, miroir déformé du notre (de
monde), nous suivons, au gré des nouvelles, des aventures militaires lors de la
création de la fédération. L’aspect militaire et la fédération ne sont que la
toile de fond pour des récits étranges voire fantastiques. Beaucoup de facettes
de ces genres sont ainsi abordés : vampires oupires, mondes
parallèles, fantômes, îles mystérieuses, onirisme…
Petit à petit, on se rend compte que les récits sont
organisés dans l’ordre chronologique car la fédération ne cesse de prendre de
l’ampleur. Jusqu’à la dernière nouvelle où l’on réalise que ce monde est
[spoiler]le rêve d’un rêve[/spoiler].
Autre point marquant et pour ainsi dire la marque de
fabrique de ces auteurs, c’est leur amour de la langue française avec un
agréable coté désuet.
Mon coté cartésien m’oblige à poser la question : sur
la couverture, pourquoi seul « soldats » fait un reflet sur la
mer ? Il y a certes une nouvelle avec un étang qui ne reflète rien mais
alors pourquoi « Soldats » se reflète t-il ? Des fois, je me
prend la tête pour pas grand chose…
La citation du jour : « Ici repose le dernier
silence de la terre / Hommes qui débarquez / Craignez de le troubler / Et de
perdre à jamais / L’occasion d’assourdir le reste du monde »
Je l'ai fait dédicacer par les auteurs (très sympathiques et abordables) il y a quelques jours. J'ai hâte de m'y mettre, je sens que ça va me plaire ! :)
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