En ce glorieux 12 mai, je suis allé, la fleur au fusil et la
tête dans les étoiles (le fait d’être
en vacances n’est pas étranger à mon lyrisme) au futuriales d’Aulnay sous Bois.
En sortant du RER, je croise M. Jean-Luc Rivera (Le salon de Sèvres, c’est lui
et il tient une rubrique sur ActuSF) :
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Bonjour M. Rivera, j’imagine que nous allons au même
endroit !
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Il y a des chances, oui
S’en suit sur le court trajet, une discussion sur les
invités et la météo où il me raconte qu’une année, c’était tellement
apocalyptique qu’il a fait une conférence dans 5 cm d’eau.
Lors du salon proprement dit :
J’ai rencontré Pierre Grimbert et son épouse. J’ai conversé
avec eux de Ji bien sûr et de leur boîte d’édition (en fait une continuation du
diplôme de Pierre mais une activité chronophage s’il en est). A ce propos,
Pierre est un quart breton (chauvinisme quand tu nous tiens).
J’ai aussi croisé (intentionnellement) Vincent Gessler (la
pile électrique Suisse), qui hélas, ne sait pas quand il aura le temps d’attaquer
son nouveau projet littéraire (plein d’autres projets dans son escarcelle).
Norbert Merjagnan, Thierry Di Rollo à qui je contait mes
déboires dans les transports en commun et qui m’a fait des dédicaces en
conséquence.
Laurent Genefort, qui m’a expliqué qu’il ne se considérait
pas comme un écrivain mais que son kiff est de travailler dans le secteur de
l’imaginaire : l’édition, le scénario, etc.
Ludovic Lamarque & Pierre Portrait à qui j’ai répété, en
substance, le contenu de mon post. La bonne nouvelle, c’est qu’ils travaillent
sur un roman dans le même univers qu’Ad Noctum, la mauvaise, c’est qu’ils ne
sont pas très rapides… Ce qui est amusant, c’est qu’un des auteurs habite en
région parisienne et l’autre dans la région bordelaise, mais apparemment, cela
ne leur pose pas de problèmes pour travailler ensemble (j’en ai profité pour leur
donner l’adresse de mon blog).
Pierre Bordage (invité d’honneur de cette édition) qui cette
année termine deux cycles : « la fraternité du Panca » et
« Ceux qui… » mais don’t panic, il a encore pas mal de projets en
stock. Sur la technique d’écriture, il m’a expliqué que grosso modo, il y a
deux écoles (j’ai oublié les termes scientifiques) : ceux qui ont besoin
d’une trame avant de commencer à écrire et qui brodent sur cette trame, et ceux
qui ont une vague idée de la fin (voire pas du tout) mais qui sont portés par
l’écriture. Monsieur Bordage, lui, fait partie de la deuxième catégorie.
Jacques Barberi, dont je n’avais pas de nouvelles depuis les
publications chez présence du futur (damned, il m’en manque !). Comme
beaucoup de gens du secteur, il fait de la traduction. Au fil de la
conversation il m’a dit être tombé par hasard sur mon article
sur les diplômes des auteurs de SFFF. C’est le début de la célébrité pour mon
blog (j’ai les chevilles qui enflent).
Enfin, j’ai rencontré Xavier Dollo A.K.A. Thomas Geha (et
réciproquement), avec qui j’ai discuté de notre Bretagne natale. En fait, j’ai
appris qu’il était né à Guingamp, moi aussi ! (en fait je suis né à Pabu,
mais c’est plus facile pour les gens qui ne connaissent pas la région de dire
« Guingamp ») Qu’il était allé au lycée à Guingamp, moi aussi !
A Notre Dame, moi aussi ! Donc on a eu, à peu près, les mêmes profs mais
lui, il a bien tourné ! Le monde était déjà petit, il en devient
microscopique.
En conclusion, une très très bonne journée.
Cette discussion a été un vrai plaisir pour moi ! A bientôt !
RépondreSupprimerUn plaisir réciproque ! C'est quand même pas tous les jours que je croise un Costarmoricain de mon coin. A bientôt j'espère !
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