7 septembre 2014

Profanation – Jussi Adler-Olson


Encore un souvenir de Saint-Maur en poche (édition 2014).

Retour au département V où Carl Mørck ré-ouvre une enquête vieille de plus de vingt ans. Une série d'agressions, de disparitions et de meurtres ont eu lieu à cette période. Les principaux suspects étaient alors des adolescents tous étudiants dans une école privée réservée à l'élite mais seul l'un d'entre eux a été condamné. Aujourd'hui ces adolescents sont aux sommet de la chaîne alimentaire et pas conséquent, sont quasiment intouchables.

À la différence du premier opus, ce n'est pas tant le flair de Carl Mørck ou celui de son fidèle assistant Hafez (qui a encore beaucoup de choses à cacher...) qui font avancer l'enquête mais plutôt les action d'une ex-membre du « gang » qui a sombré dans la folie. Malgré tout, on se laisse prendre au jeu.

L'élite décrite dans ce roman, issue de la jeunesse dorée (de la jeunesse en or massif et pas du plaqué) est parfaitement haïssable. C'est un truc qu'on adore : haïr les nantis. Parce qu'ils contrôlent le monde, qu'ils cumulent une grande partie des richesses, qu'ils ne respectent pas le reste de la population et qu'on en connaît personnellement aucun. Ici, on peut se laisser entraîner par nos instincts et, je l'avoue, c'est assez jouissif.

La citation du jour : « '' Mister Mørk, I presume ! '' dit-elle, hilare, secouant si vigoureusement sa main qu'on aurait dit qu'elle essayait de vider mes poches en même temps. »
La deuxième citation du jour : « Si tu veux savoir ce que ton chameau a volé dans ta cuisine hier, ne lui ouvre pas l'estomac, examine son trou du cul. »
La troisième citation du jour : « Ils avaient passé une heure à table, et Mona Insen commençait à se dégeler un peu quand soudain il fut submergé par une telle vague de soulagement et de bien-être qu'il s'endormit comme une masse, la tête artistiquement posée au milieu de son assiette entre le steak et les brocolis. »

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