Habituellement, je ne suis pas fan des guides. Il ont
généralement la prétention de vous expliquer pourquoi telle ou telle chose est
bien tandis qu’une autre ne l’est pas. De manière générale, je n’aime pas qu’on
me dise quoi penser (c’est pour ça que je déteste la politique et l’intégrisme
religieux).
Ce guide, lui, échappe à ce travers. Exemple typique :
dans la section de la définition, ce guide en propose une mais précise bien que
celle-ci est restrictive et que le steampunk peut être interprété de
manière plus vaste.
Les points faibles : beaucoup, beaucoup, beaucoup de
répétitions. Des sections « Pour aller plus loin » inutiles (pas
toutes mais une grande partie). La partie « Costume » aurait mérité
les photos des meilleurs costumes que l’on peut croiser dans divers salons et
conventions.
Les points forts : les interviews avec notamment celles
de la trinité de Californie, j’ai nommé : K.W. Jeter, James Blaylock et
Tim Powers (des potes à Philip K. Dick quand même !) à l’origine ce
mouvement et surtout de sa dénomination. Le dépassement des frontières
hexagonales pour citer des œuvres inédites dans le pays de Jules Vernes. Le
rappel que dans steampunk, il y a punk avec tout ce que cela
sous-entend.
Le choix de certaines œuvres, comme faisant partie du
mouvement steampunk, peut prêter à controverse mais ce livre m’a donné
envie d’en lire certains autres (si peu de temps et tellement de choses à
lire…)
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